Titre original :

Evaluation des connaissances en 2012 sur le syndrome d’apnées hypopnées obstructives du sommeil et de sa prise en charge auprès de 679 médecins généralistes du Nord-Pas-De-Calais

Mots-clés en français :
  • Syndrome d’apnées du sommeil, santé publique, risque cardiovasculaire, formation, symptômes, complications, traitement, suivi, Syndromes des apnées du sommeil, Médecins généralistes

  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2013LIL2M063
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 04/04/2013

Résumé en langue originale

Contexte : Le syndrome d’apnées hypopnées obstructives du sommeil (SAHOS), pathologie de découverte récente, est un véritable problème de santé publique, très largement sous diagnostiqué. Le médecin généraliste, de part sa place dans le système de soins français, doit jouer un rôle important dans la prise en charge des patients atteints : du dépistage au suivi. Méthode : Enquête descriptive auprès de 679 médecins généralistes du Nord Pas-de-Calais, par l’intermédiaire d’un questionnaire de 23 questions fermées (1912 questionnaires envoyés, 679 reçus, taux de réponse 35,51%), envoyé par voie postale, évaluant leurs connaissances et leurs niveaux d’implication dans la prise en charge des patients atteints d’un syndrome d’apnées hypopnées du sommeil. Résultats : Les résultats confirment la notion de sous-diagnostic du SAHOS avec en moyenne 9 à 10 patients suivis par généraliste. Ce résultat est en augmentation par rapport aux études précédentes. Les signes cliniques cardinaux (obésité, apnées, ronflements, somnolence diurne) sont maintenant bien connus (cités par plus de 90% des médecins). Mais il reste des lacunes concernant de nombreux signes cliniques : la nycturie n’est citée que par 18% des médecins, les troubles de la libido par 25% des médecins. La pathologie coronarienne n’est associée au SAHOS que par 23% des médecins. Le traitement, la ventilation par pression positive continue, est citée par 99% des médecins mais sa durée minimale efficace d’utilisation ainsi que son mode de prise en charge n’est pas connu. Par contre ils sont 76% a évaluer l’efficacité du traitement, principalement à travers une évaluation clinique, 92% des médecins évaluant l’efficacité du traitement évaluent la qualité de vie. Les médecins se sentent impliqués à 78% dans la prise en charge du SAHOS. Conclusion : Nos résultats confirment la nécessité de poursuivre les efforts entrepris ces dernières années afin d’améliorer la formation et les connaissances des médecins généralistes, malgré l’amélioration évidente mais non suffisante des connaissances. Cette formation doit être entreprise de la prise en charge du patient (afin d’améliorer le dépistage) au suivi du patient (observance, éducation thérapeutique). Le point positif de l’étude est l’intérêt que portent les généralistes au SAHOS en se sentant impliqués dans la prise en charge.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Stach, Bruno

AUTEUR

  • Kronek, Ludivine
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