• Langue : Français
• Discipline : Mécanique
• Identifiant : Inconnu
• Type de thèse : Doctorat
• Date de soutenance : 01/01/1995

Résumé en langue originale

Ce travail constitue une contribution à l'étude expérimentale et numérique de la déchirure ductile à chaud dans un joint soude afin de développer une méthode d'analyse, adaptée à ce type d'assemblages. L'étude expérimentale a permis de déterminer les caractéristiques mécaniques, ainsi que les résistances à la déchirure ductile à température T= 300°C, du métal de base (MB), métal fondu (MF) et de la zone affectée thermiquement (ZAT) prélevés à partir d'un joint soudé réalisé dans des conditions représentatives des fabrications industrielles. L'analyse numérique, utilisant la méthode des éléments finis, a été réalisée à l'aide du logiciel systus. Cette étude a été effectuée sur une éprouvette ct 25 en vue d'une comparaison entre deux approches de la mécanique de la rupture : une approche globale décrite par l'intégrale J de Rice et du CTOD et une approche locale basée sur le modèle de croissance des cavités de Rice-Tracey. Ces approches ont été vérifiées sur trois configurations différentes permettant la modélisation d'un joint soudé : un monométal (MB), un bimétal (MB+MF) et un trimétal (MB+ZAt+MF). A l'issue de cette étude, nous avons essentiellement montré l'influence majeure des caractéristiques mécaniques du métal de base sur le comportement global (les évolutions de la charge, de l'intégrale J, CTOD ...), dans le cas des structures soudées présentant une situation d'overmatching, et que l'approche locale est beaucoup plus sensible aux champs de contraintes et déformations en pointe de fissure. L'approche locale constitue, donc, une alternative permettant de caractériser la déchirure ductile d'un assemblage soude.