Titre original :

La contraception d’urgence : opinions, souhaits et pratiques des médecins généralistes du département du Nord

Mots-clés en français :
  • Contraception d’urgence, médecine générale, opinions, connaissances, pratiques, Médecins généralistes, Soins médicaux -- Évaluation

  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2013LIL2M046
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 20/03/2013

Résumé en langue originale

Contexte : Malgré un accès facilité et des campagnes d’information, la contraception d’urgence reste sous utilisée, par manque de connaissance des femmes et sous-estimation du risque de grossesse. Les médecins généralistes ont cependant ici un rôle de prévention essentiel. Quel est leur point de vue sur ce procédé particulier? Méthodes : Un questionnaire anonyme a été envoyé à 300 généralistes du département du Nord tirés au sort. Le but était de recenser les opinions, pratiques et connaissances sur la contraception d’urgence. Résultats : 108 réponses ont été obtenues. 92,6% des médecins sont favorables à la contraception d’urgence. Pour 93% elle est utile pour diminuer le nombre d’IVG. 6% ont des réticences à la prescrire. Pour 22% son utilisation favorise l’inobservance d’une contraception régulière. Pour 19% elle encourage les comportements à risque. 6% y sont réticents pour des raisons éthiques ou religieuses. 20% la considèrent comme une pilule abortive. Pour 45%, la contraception d’urgence hormonale a des contre-indications. 93% l’ont déjà prescrite, 8% la prescrivent systématiquement, 6% ne le font jamais. 81% de ceux qui prescrivent parfois le font sur demande de la patiente. 29,63% n’en parlent jamais lors d’une prescription de pilule : 22% n’y pensent pas, 3% par manque de temps et 6% car elle leur semble connue des patientes. 34% en parlent systématiquement. 77% des généralistes de l’étude s’enquièrent d’un oubli de pilule lors d’un renouvellement. 63% connaissent le délai d’utilisation du Norlevo, 59% celui d’Ella One. 49% savent le délai d’oubli d’une pilule oestro-progestative, 47% celui de Cerazette, 26% celui des autres pilules microprogestatives. 8% donnent une conduite à tenir en cas d’oubli conforme aux recommandations de l’HAS. Il n’y a pas d’association significative entre les connaissances et le sexe du médecin (p=0,89), son âge (p=0,43925), son expérience ou non en CEPF ou CIVG (p=0,35), l’obtention ou non d’une formation complémentaire en gynécologie (p=0,471). Conclusion : Il existe un manque de connaissance des généralistes de l’étude sur la contraception d’urgence ainsi que des réticences envers celle-ci. Ceci peut avoir une répercussion sur la prise en charge des patientes. Il est souhaitable d’améliorer la formation pour que la contraception d’urgence soit systématiquement évoquée lors d’une consultation de contraception.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Collier, Francis

AUTEUR

  • Naïmi-Lelong, Clotilde
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