Titre original :

Bases neurales du sentiment de familiarité : implications pour les pathologies neuropsychiatriques

Mots-clés en français :
  • Familiarité, IRMf, Méta-analyse, Schizophrénie, Maladie d'Alzheimer, Cortex cingulaire, Cortex périrhinal, Troubles de la mémoire, Recognition (psychologie)

  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Psychiatrie
  • Identifiant : 2012LIL2M110
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 22/06/2012

Résumé en langue originale

Les recherches les plus récentes en Neurosciences montrent que le sentiment de familiarité joue un rôle majeur dans la reconnaissance, et serait particulièrement perturbé dans plusieurs troubles neurologiques (telle que la maladie d'Alzheimer, MA) et psychiatriques (comme la schizophrénie, SCZ). Néanmoins, l'un des écueils majeurs repose sur la difficulté à définir précisément la familiarité, comme le montre la multitude de paradigmes qui ont tenté d'appréhender ce phénomène. Ceci se manifeste notamment par la disparité dans les résultats obtenus par les études s’intéressant aux bases neurales du sentiment de familiarité. Au cours de ce travail de Thèse, nous avons réalisé une méta-analyse sur 101 études ayant testé la familiarité en imagerie fonctionnelle, chez des participants sains. Nous avons pour cela utilisé la méthode Activation Likelihood Estimation (ALE) développée dans le logiciel GingerALE, à partir de laquelle avons analysé distinctement les données en fonction du type de stimulus, de la procédure, ou de la méthode d’analyse utilisée. Les résultats principaux montrent l'implication spécifique des cortex cingulaire antérieur et postérieur, ainsi que du cortex périrhinal dans le traitement de stimuli familiers, et plus spécifiquement de stimuli naturellement familiers (proches ou célèbres). De plus, nos résultats mettent en évidence le rôle joué par le gyrus parahippocampique, structure cérébrale impliquée dans le traitement du contexte, dans le codage de l’intensité du sentiment de familiarité. Enfin, ils suggèrent que l'hippocampe permettrait de faire converger ces informations afin de lier un stimulus et son contexte. Au total, ce travail de Thèse contribue significativement à l’exploration des bases neurales du sentiment de familiarité. De plus, face aux rares données disponibles, il devrait permettre d'ouvrir des perspectives innovantes sur la compréhension des troubles de la familiarité dans la MA et la SCZ, afin d'en améliorer la prise en charge.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Jardri, Renaud

AUTEUR

  • Horn, Mathilde
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