Prise en charge chirurgicale des adénomes corticotropes : résultats, facteurs prédictifs : à propos de 60 observations
- Adénome corticotrope, chirurgie trans-sphénoïdale, rémission, récidive, cortisol de 8 heures postopératoire, inertie corticotrope
- Hypophyse - Tumeurs
- Cushing, Syndrome de
- Adénome à ACTH
- Syndrome de Cushing
- Langue : Français
- Discipline : Médecine. Endocrinologie et métabolismes
- Identifiant : 2012LIL2M104
- Type de thèse : Doctorat de médecine
- Date de soutenance : 19/06/2012
Résumé en langue originale
Objectifs : Etudier les résultats au long cours de la chirurgie hypophysaire des adénomes corticotropes et identifier des facteurs prédictifs de rémission prolongée. Matériel et Méthodes : Notre étude est rétrospective portant sur 60 patients opérés d’un microadénome hypophysaire corticotrope (n=50), ou d’un macroadénome enclos de 10 à 15 mm (n=10) entre juillet 1991 et janvier 2011. 2 cas rentraient dans le cadre d’une NEM 1. Résultats : Notre cohorte était constituée majoritairement de femmes (52F/8H), d’un âge moyen de 34,3 +/- 12,9 ans, suivis pour une durée de 77,9 +/- 60,9 ans. Après chirurgie, 10 patients étaient en échec précoce (16,7 %). 50 ont été suivis pendant 84,5 +/- 62,8 mois : 23,3 % ont gardé un traitement par hydrocortisone (inertie corticotrope), 41,7 % sont restés en rémission (absence d’hydrocortisone, CLU normal), 18,3 % ont récidivé à un terme moyen de 68 +/- 61,1 mois (10-227). Parmi les 20 patients présentant un cortisol de 8 heures postopératoire (mesuré entre J2 et J15) indétectable (< 1 μg/dl), seul 1 a récidivé (5 %). Le taux de récidive était de 22,4 % (n=4/18) lorsque le cortisol était entre 1 et 3 μg/dl et de 54,5 % (n=6/11) pour un cortisol > 3 μg/dl (p= 0,0076). La durée de l’inertie est également apparue comme facteur prédictif de rémission prolongée en analyse univariée : 24,2 +/- 34,6 mois dans le groupe récidive versus 43,1 +/- 43,3 mois dans le groupe non récidive (p=0,0194). Conclusions : Nos résultats en terme d’efficacité de la chirurgie trans-sphénoïdale sont comparables aux données de la littérature. Par ailleurs, la probabilité de récidive au long cours quand le cortisol de 8 heures postopératoire est indétectable n’est que de 5 %. La durée de l’inertie corticotrope en post-opératoire est également un facteur prédictif de succès de la chirurgie dans la maladie de Cushing.
Résumé traduit
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- Directeur(s) de thèse : Cortet, Christine
AUTEUR
- Brame-Lemaître (Brame), Laure