Titre original :

Traitement antithrombothique de la fibrillation atriale des sujets âgés vivant en EHPAD

Mots-clés en français :
  • Fibrillation atriale, sujet âgé, anticoagulants, Antithrombiniques, Fibrillation auriculaire, Établissements d'hébergement pour personnes âgées dépendantes

  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2013LIL2M035
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 07/03/2013

Résumé en langue originale

****** Prix de thèse de la faculté de médecine de Lille******Contexte : La fibrillation atriale est le trouble du rythme supra-ventriculaire le plus fréquent. Son incidence et sa prévalence augmente avec l’âge. Sa principale complication est l’accident vasculaire cérébral. Les AVK sont le traitement préventif de référence, cependant ils peuvent être à l’origine d’hémorragies graves. Chez le sujet âgé, l’évaluation du bénéfice risque d’une anticoagulation reste un exercice difficile dû au terrain fragile et polypathologique. Cela peut être à l’origine d’une sous prescription d’AVK délétère pour les patients. Buts : Déterminer le taux et le type de traitement antithrombotique proposé aux personnes âgés d’au moins 75ans, souffrant de fibrillation atriale et vivant en EHPAD de la région Nord Pas de Calais. Décrire les caractéristiques de ces résidents et déterminer les facteurs associés ou non à un traitement anticoagulant. Méthode : Il s’agit d’une étude transversale, multicentrique, prospective, menée dans 39 EHPAD. Nous avons recueilli les caractéristiques démographiques des résidents, ainsi que les paramètres gériatriques connus comme étant déterminant dans la mise en place ou non d’un traitement anticoagulant. Deux groupes, AVK et non AVK sont comparés à la recherche de facteurs significativement associés ou non à une prescription d’anticoagulants. Résultats : Sur un effectif total de 3489 résidents, 383 ont été inclus (75,46% de femmes), d’âge moyen 86 ans (± 5,37 ans). Les caractéristiques des patients étaient (%) : HTA (75,46), cardiopathie ischémique (25,85), valvulopathies cardiaques (20,63), insuffisance cardiaque (37,34), AVC (29,5), diabète (19,32), antécédents de maladie thromboembolique (15,4) et d’hémorragies graves (10,97). 91,12% des patients recevaient un traitement antithrombotique (%) : AVK (59,01) avec un INR labile dans 36,36%, AAP (38,21), AVK associés aux AAP (6,10), aucun traitement (8,88). Les patients ne recevant pas d’AVK étaient significativement plus âgés, dénutries, déments, chuteurs et avaient des antécédents d’hémorragies graves. Les patients recevant des AVK avaient significativement un score CHADS VASc 2 élevé, prenaient plus de médicaments, souffraient plus de diabète, d’HTA et de maladie thromboembolique veineuse. Conclusion : Le taux de prescription d’AVK progresse mais reste insuffisant chez le sujet âgé souffrant de FA vivant en institution. Les nouvelles recommandations préconisent l’utilisation des NACO dans la FA non valvulaire, mais l’expérience est limitée chez les sujets âgés fragiles résidant en EHPAD.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Puisieux, François

AUTEUR

  • Lechani, Tarik
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