Titre original :

Prévalence des femmes non dépistées pour le cancer du col de l'utérus consultant en médecine générale dans le Nord-Pas-de-Calais

Mots-clés en français :
  • Cancer du col de l’utérus, dépistage, prévalence, médecine générale

  • Col de l'utérus
  • Médecine générale
  • Frottis vaginaux
  • Dépistage (médecine)
  • Tumeurs du col de l'utérus
  • Médecine générale
  • Frottis vaginal
  • Dépistage systématique
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2012LIL2M088
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 12/06/2012

Résumé en langue originale

Contexte : Le taux de couverture de dépistage du cancer du col de l’utérus en France est insuffisant. Les médecins généralistes réalisent moins de 10 % des frottis cervicaux-utérins (FCU). Une des pistes d’amélioration de la couverture de dépistage serait donc de remettre le médecin généraliste en première ligne de ce dépistage. La prévalence des femmes non dépistées n’est pas connue en médecine générale. Les femmes non dépistées consultent-elles en médecine générale ? Méthode : Enquête épidémiologique observationnelle transversale par questionnaire auprès de 299 femmes consultant en médecine générale dans le Nord-Pas-de-Calais. Résultats : 47 femmes (23,27 %) âgées de 25 à 65 ans n’étaient pas suffisamment dépistées pour le cancer du col de l’utérus selon la recommandation française (n’avaient jamais réalisé de FCU, ne savaient pas si elles en avaient déjà réalisé un ou leur dernier FCU datait de plus de 3 ans). Etre marié ou en couple (p = 0,0257) et avoir au moins un enfant (p = 0,0224) étaient des facteurs favorisant le dépistage. Plus le niveau d’étude était élevé, plus le taux de dépistage était important (p < 0,001). Les patientes ayant un niveau d’étude primaire ou certificat d’étude étaient majoritairement non dépistées. La consultation d’un gynécologue était un facteur de dépistage (p < 0,001) avec 74,89 % de femmes dépistées (dernier FCU datant de moins de 3 ans). Seuls 5,19 % des femmes dépistées âgées de 25 à 65 ans avaient réalisé leur dernier FCU chez un médecin généraliste. Conclusion : La prévalence des femmes non dépistées consultant en médecine générale est proche de celui retrouvé dans la population générale (17 % d’après le Baromètre santé 2010). Le médecin généraliste reste donc un intervenant central pour l’incitation au dépistage. Néanmoins les freins sont nombreux et d’autres pistes doivent être développées. L’organisation du dépistage et la proposition d’autoprélèvements vaginaux aux femmes non dépistées semblent être deux éléments prometteurs.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Berkhout, Christophe

AUTEUR

  • Fromont, Eugénie
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