Titre original :

Intérêt de l'autoprélèvement vaginal pour améliorer la couverture de dépistage du cancer du col de l'utérus : étude qualitative chez les médecins généralistes et les femmes non dépistées consultant en médecine générale dans le Nord-Pas-de-Calais

Mots-clés en français :
  • Frottis cervico-utérin, patientes, médecine générale, obstacles, autoprélèvement vaginal

  • Frottis vaginaux
  • Médecine générale
  • Col de l'utérus
  • Frottis vaginal
  • Médecine générale
  • Tumeurs du col de l'utérus
  • Auto-évaluation diagnostique
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2012LIL2M087
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 12/06/2012

Résumé en langue originale

Contexte :En France, le dépistage du cancer du col de l’utérus est opportuniste, en dehors d’un dépistage organisé qui se met en place dans 13 départements. La recommandation est d’effectuer un frottis cervico-utérin tous les 3 ans, après 2 frottis annuels initiaux, chez toutes les femmes entre 25 et 65 ans. Le taux de couverture est insuffisant (56,6 %). Environ 5 % des frottis sont réalisés par des médecins généralistes. La plupart des obstacles à la réalisation du frottis tant chez les femmes que chez les médecins ont été identifiés. L’objectif est d’estimer si l’introduction de l’auto prélèvement comme nouveau comportement pourrait améliorer les taux de dépistage des cancers cervico-utérins en contournant les obstacles, tant du point de vue des médecins généralistes que du point de vue des femmes. Méthode : Etude qualitative par analyse catégorielle. A l’issu d’entretiens individuels explorant les obstacles à la réalisation des frottis de dépistage chez des femmes recrutées dans les salles d’attentes et chez leurs médecins généralistes une présentation du matériel d’auto-prélèvement vaginal a été effectuée. La poursuite de l’entretien a porté sur l’exploration des premières réactions à cette présentation et des avantages et inconvénients qu’ils envisageaient pour cette technique. Après transcription des entretiens par l’intervieweuse, l’analyse catégorielle des verbatim a été réalisée indépendamment par 2 chercheuses différentes pour éviter les biais d’interprétation. Résultat : Les principaux résultats étaient une première impression positive à la fois chez les médecins généralistes et les patientes. Ils ont apprécié les caractéristiques du test, facile, simple d’utilisation, pratique. L’avantage principal cité par les patientes était le fait que le test serait réalisé par elles-mêmes, sans la présence d’une tierce personne, dans le respect de leur pudeur et de leur disponibilité. Les médecins généralistes ont également souligné le fait qu’il respectait la pudeur des femmes et qu’il serait un argument supplémentaire dans la négociation pour la réalisation du dépistage du cancer du col de l’utérus Les patientes ont pour la plupart adhérée à cette technique et certaines seraient enclines à se faire dépister avec ce procédé. De même les médecins généralistes déclaraient que pour les femmes non dépistées, l’auto-prélèvement vaginal pouvait représenter une alternative. Conclusion : L’auto-prélèvement vaginal est donc un test à envisager pour l’avenir. L’inclure dans un dépistage organisé en deuxième intention pour les femmes ne répondant pas au dépistage classique est une piste à étudier.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Berkhout, Christophe

AUTEUR

  • Nesslany, Pamela
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