Titre original :

Analyse descriptive des cas de gale en pédiatrie au centre hospitalier de Roubaix

Mots-clés en français :
  • Gale, Enfant, Sarcoptes scabiei

  • Gale
  • Sarcopte de la gale
  • Gale
  • Sarcopte scabiei
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2012LIL2M086
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 11/06/2012

Résumé en langue originale

La gale est une parasitose répandue dans le monde entier, particulièrement dans les pays en voie de développement. En France, l’incidence de la gale a augmenté en France entre 1999 et 2010 mais nous ne disposons que de peu de données démographiques, diagnostiques et socioculturelles dans la population pédiatrique. Objectif: L’objectif principal de notre étude était de décrire la population de tous les enfants vus au centre hospitalier de Roubaix avec un diagnostic médical de gale. Population et méthodes: Notre étude prospective et descriptive concernait l’ensemble des enfants âgés de moins de 15 ans 3 mois, vus au centre hospitalier de Roubaix, entre octobre 2009 et mars 2010 avec un diagnostic de gale. Les données démographiques, médicales et sociologiques étaient notamment recueillies par un questionnaire rempli à chaque nouveau cas de gale. Résultats: Cinquante cas de gale (45 enfants, dont 64% de garçons) étaient colligés. L’âge médian au diagnostic était de 26 mois (Q1: 8 mois ; Q3: 4 ans 9 mois). La durée médiane d’évolution des symptômes avant le diagnostic était de 17 jours (Q1: 7 jours ; Q3: 28 jours) ; 72% des diagnostics étaient réalisés aux urgences pédiatriques. Dans 58% des cas, le motif de consultation initial était dermatologique mais le diagnostic de gale n’était évoqué que dans 30% des cas avant l’hôpital ; dans 42% des cas, le diagnostic de gale était réalisé de façon fortuite alors que le motif de consultation initial n’était pas dermatologique. Le principal diagnostic différentiel évoqué avant le diagnostic de gale était la dermatite atopique. Le pédiatre seul réalisait le diagnostic dans 66% des cas et le dermatologue dans 32% des cas, seul ou avec le pédiatre. L’examen dermoscopique par le dermatologue était réalisé dans 36% des cas et positif à chaque fois. Les signes cliniques étaient les suivants: prurit (84%), lésions spécifiques dont sillons (76%) et non spécifiques (78%). Le prurit était moins fréquent (53%) chez le nourrisson de moins de un an (p<10-3). Au moins un membre de la famille avait eu une gale dans les 6 mois précédents dans 80% des cas. Le taux de couverture médicale universelle complémentaire était de 74% dans notre population et deux tiers des familles étaient sans emploi. Après appel téléphonique, 30% des familles nous ont déclaré avoir réalisé un second traitement en raison de la persistance de symptômes trois semaines après le traitement initial. Conclusion: Notre étude confirme que la gale reste une affection fréquente et touche davantage les familles en situation de précarité et les enfants de moins de quatre ans. Elle souligne l’intérêt de sensibiliser davantage les clininiciens sur cette maladie car elle reste sous-diagnostiquée at parfois mal connue. Il faut également renforcer l'information auprès des famille pour une adhésion forte au diagnostic et au traitement, la réalisation d’un traitement bien conduit du patient et des sujets contacts afin de limiter les réinfestations par les sujets contacts non traités.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Pouessel, Guillaume

AUTEUR

  • Dumortier, Julien
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