• Langue : Français
• Discipline : Médecine. Cardiologie et maladies vasculaires
• Identifiant : 2012LIL2M079
• Type de thèse : Doctorat de médecine
• Date de soutenance : 30/05/2012

Résumé en langue originale

Contexte : La signification pronostique des anticorps anti phospholipides (APL) dans la pathologie athéromateuse et en particulier dans l’artériopathie chronique oblitérante des membres inférieurs (AOMI) reste discutée. Méthode : Etude prospective de la prévalence et de la signification pronostique des APL dans une population de patients artéritiques hospitalisés au CHRU de Lille et ayant bénéficié d’une artériographie de membres inférieurs ou d’une ARM. Résultats : 158 patients ont été inclus entre mai 2003 et juillet 2006. La prévalence des APL « classiques » est de 8,2% (13/158) dans la population étudiée (Lupus Anticoagulant = 2 patients, AC anti béta 2 GP1 = 5 patients, AC anti cardiolipine = 9 patients). La prévalence des anticorps anti phosphatidyl éthanolamine est de 15%. Au moins un APL était retrouvé chez 32 des 158 patients (20,3%). Aucune différence n’a été observée dans les caractéristiques cliniques et biologiques entre les patients porteurs d’APL et les non porteurs d’APL. Au cours d’une durée moyenne de suivi de 5,8 ans, nous n’avons pas mis en évidence de différence significative en termes de mortalité, d’événement vasculaire, ou d’incidence de cancer entre les deux groupes. Conclusion : Contrairement à plusieurs données publiées, la mise en évidence d’un APL chez un patient artéritique ne constitue pas un facteur pronostique dans notre travail. La mise en évidence d’un APL ne modifiant pas le pronostic du patient artéritique, il ne semble pas licite de proposer la recherche d’un APL chez le patient souffrant d’AOMI en pratique courante.

Résumé traduit

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