• Langue : Français
• Discipline : Médecine. Pédiatrie
• Identifiant : 2012LIL2M078
• Type de thèse : Doctorat de médecine
• Date de soutenance : 29/05/2012

Résumé en langue originale

Introduction : La pneumonie aiguë communautaire (PAC) est une affection fréquente de l’enfant, responsable d’une mortalité et d’une morbidité non négligeables. Le pneumocoque demeure le principal microorganisme rencontré dans les PAC tous âges confondus, et fait toute la gravité de cette affection. Des recommandations pour le traitement de PAC ont été établies en France par l’AFSSAPS en 2005. Objectifs : L’objectif de cette étude était d’étudier l’antibiothérapie instaurée aux urgences dans les PAC de l’enfant et d’évaluer si celles-ci étaient conformes aux recommandations. Les objectifs secondaires étaient de relever les données épidémiologiques, biologiques et microbiologiques de ces PAC. Méthodes : D’août 2009 à juillet 2010 puis de novembre 2010 à octobre 2011, les dossiers des patients avec un diagnostic de PAC établi aux urgences pédiatriques étaient analysés prospectivement. Les cas de pleurésie, les patients avec un terrain particulier et ceux avec un diagnostic et un traitement initiés dans un autre hôpital étaient exclus de l’étude. Une analyse descriptive de la population était réalisée, puis une analyse de l’antibiothérapie instaurée, en distinguant un groupe « bonne prescription » lorsque cette antibiothérapie était conforme aux recommandations. Résultats : 632 patients avaient un diagnostic de PAC aux urgences. L’antibiothérapie prescrite était principalement une monothérapie (86%) par voie orale (89%) par amoxicilline (53%) et amoxicilline-acide clavulanique (20%). Les posologies moyennes employées pour ces deux antibiotiques étaient de 102 et 81 mg/kg/j respectivement, pour une durée de dix jours en moyenne. L’antibiothérapie prescrite était conforme aux recommandations dans 69% des cas, la posologie était adaptée dans 83% des cas, et la durée du traitement dans 88% des cas. Au total, 49% des prescriptions étaient des « bonness prescriptions » selon les critères de l’AFSSAPS. La prescription antibiotique était moins adaptée lorsqu’il s’agissait de patients jeunes et présentant des signes de gravité. Conclusion : Le nombre de prescriptions adaptées aux recommandations était insuffisant mais était conforme aux chiffres retrouvés dans la littérature. L’éducation médicale est importante à adapter pour une meilleure adhésion aux recommandations, laquelle permettra de diminuer l’émergence des résistances aux antibiotiques et la morbidité des PAC.

Résumé traduit

...