Titre original :

Activité physique du personnel hospitalier : étude dans 2 hôpitaux du Nord Pas-de-Calais

Mots-clés en français :
  • Activité physique, Personnel Hospitalier

  • Education physique et sportive
  • Hôpitaux - Personnel
  • Activité motrice
  • Personnel hospitalier
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2012LIL2M067
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 14/05/2012

Résumé en langue originale

Contexte : L’activité physique est associée à de nombreux bienfaits sur la santé. Elle est bien étudiée dans la population générale et dans différentes pathologies. Cependant, l’activité physique reste peu étudiée au sein du personnel de l’hôpital qui s’avère souvent être le premier employeur d’une ville et qui a la responsabilité de pérenniser la santé. Objectifs : L’objectif est de déterminer quels sont les facteurs influençant l’activité physique globale du personnel hospitalier en distinguant la part de chaque type d’activité physique (au travail, sportive et de loisir) grâce au questionnaire de Baecke et les conséquences actuellement observables sur la santé du personnel. Lieu : Centre hospitalier d’Armentières et centre hospitalier de Tourcoing, Nord Pas de Calais. Méthode : Les questionnaires anonymisés ont été distribués à l’ensemble du personnel hospitalier, âgé de 15 à 65ans, d’Armentières par le bulletin de salaire, et à ceux qui effectuaient la visite annuelle en médecine du travail à Tourcoing. Résultats : Au total, les 430 questionnaires recueillis (76,1% de femmes) montrent que 33,7% du personnel hospitalier effectuent le minimum d’activité physique recommandée par l’OMS. L’activité physique au travail est prépondérante (38%) suivie de l’activité de loisirs (34%) puis de l’activité sportive (28%). Le niveau d’activité physique élevé est statistiquement associé au fait d’être un homme, jeune, sportif. La moitié (48%) du personnel connaissait les recommandations sur l’activité physique minimum. L’activité sportive, constituant la part la plus modifiable dans l’activité physique totale, est déterminante pour atteindre les recommandations. La moitié du personnel (52,6%) faisait un sport. La différence de motivation entre les sportifs et les non sportifs était la not ion de plaisir et d’envie. Si la majorité du personnel (66%) avait une corpulence normale, la pratique d’un sport diminuait l’IMC de 1,4kg/m2 en moyenne. Le nombre d’arrêts de travail diminuait si l’activité physique recommandée était atteinte. Le médecin traitant avait peu souvent abordé (15,8%) l’activité physique mais cela contribuait à l’augmenter dans 39% des cas. Conclusion : Seul le 1/3 du personnel atteint le niveau d’activité physique recommandé et la moitié connaissent les recommandations. Améliorer cela permettrait de diminuer l’IMC et le nombre d’arrêts de travail. La prévention au niveau de l’hôpital et du médecin traitant ou du travail permettrait d’augmenter l’activité physique globale.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Richard, Florence

AUTEUR

  • Almairac, Murielle
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