• Langue : Français
• Discipline : Electronique
• Identifiant : Inconnu
• Type de thèse : Doctorat
• Date de soutenance : 01/01/1993

Résumé en langue originale

Le centre national d'études spatiales de Toulouse a envisagé, dans ses projets spot 2000 et radar 2000, la possibilité de remplacer les liaisons classiques (câble coaxial) reliant l'antenne active et le cur du satellite, par des liaisons à fibre optique. Cette étude a consisté à étudier le transport microonde d'une liaison optohyperfréquence. Celle-ci est réalisée à l'aide de composants optoélectroniques commerciaux fibres, et utilise la modulation directe de l'émetteur. Nous démontrons la possibilité d'améliorer le bilan de transfert de la liaison par l'adaptation d'impédance passive réactive des composants d'extremité. Une amélioration de l'ordre de 7 db a été obtenue dans une bande de 400 mhz autour de 2,2 ghz (20%). La caractérisation microonde de la transmission optique avec adaptation, menée à 2,2 ghz, a permis de relever des pertes d'insertion de 9 db, ainsi qu'une dynamique en sortie de 65 db.mhz. L'étude du transport d'un signal microonde module a ensuite été entreprise. Après avoir comparé les divers types de modulation, nous nous sommes plus particulièrement attachés à analyser le comportement de la liaison, pour un signal hyperfréquence modulé en phase par un signal digital (modulation bpsk). Les principaux paramètres expérimentaux caractéristiques (plots de phase, réponse temporelle et spectrale, ...) n'ont montré qu'aucune dégradation significative n'était apportée par le transport optique. Le prolongement de ce travail a consisté à augmenter la fréquence du signal microonde dans la liaison optique. Une première démonstration a ainsi été réalisée à 6 ghz sur une liaison utilisant des composants de laboratoire fabriqués à thomson-lcr. Nous avons également envisagé l'utilisation des non-linéarites du laser pour la régénération de signaux microondes harmoniques.