• Langue : Français
• Discipline : Géosciences
• Identifiant : Inconnu
• Type de thèse : Doctorat
• Date de soutenance : 01/01/1992

Résumé en langue originale

L'étude de l'effet d'échelle débute par une vue d'ensemble de l'aquifère crayeux du bassin de Paris: les caractéristiques physiques de la roche, les paramètres hydrodynamiques, les phénomènes karstiques (mis en évidence soit par traçage, soit par observation), l'état de pollution de la nappe et ses perspectives d'évolution. Chacun de ces facteurs est analysé et quantifié à une échelle donnée ou sur une gamme d'échelles. On peut donc déterminer un domaine dans lequel la variabilité d'un facteur peut être considérée comme négligeable quelle que soit l'échelle d'investigation. C'est le cas de la piézométrie qui peut être étudiée de l'échelle du bassin de Paris à l'échelle d'un secteur de quelques km2 sans observer de fortes variations; à l'inverse l'étude de la transmissivité, de la porosité ou du comportement hydrodispersif de l'aquifère montre une variabilité élevée, donc un domaine de stabilité réduit. De même l'approche morphostructurale possède un champ d'application qui est fonction de l'objet étudié, nous montrons qu'elle peut être utilisée pour déterminer des zones à transmissivité élevée dans des secteurs relativement restreints (1000 à 2000 km2), ou des linéaments morphostructuraux à l'échelle du NW du bassin de Paris. Cette méthodologie a également permis la validation du concept de casier hydrogéologique , la détermination de directions d'écoulement et a montré de bonnes correspondances avec la fracturation. L'effet d'échelle est étudié en quatre dimensions (X, Y; Z (profondeur) T (temps) et prouve qu'il existe une gradation spatio-temporelle de la complexité des facteurs régissant l'aquifère crayeux, ce qui rend difficile l'intégration d'observations ponctuelles dans un schéma global. Les différentes approches utilisées au cours de ce travail concourent à une meilleure compréhension de l'aquifère crayeux, chacune ayant ses limites d'application