Les psychiatres face aux antipsychotiques injectables à action prolongée : difficultés et enjeux
- Antipsychotiques injectables à action prolongée, adhésion médicamenteuse, injection, éthique médicale
- Neuroleptiques
- Injections
- Schizophrénie
- Neuroleptiques
- Injections
- Schizophrénie
- Langue : Français
- Discipline : Médecine. Psychiatrie
- Identifiant : 2012LIL2M051
- Type de thèse : Doctorat de médecine
- Date de soutenance : 13/04/2012
Résumé en langue originale
Contexte : La littérature scientifique tend à montrer que les antipsychotiques à action prolongée (APAP) sont peu prescrits, entraînant ainsi une perte des bénéfices qu’ils pourraient apporter aux patients atteints de schizophrénie (amélioration de l’observance, diminution des rechutes et des hospitalisations). Réflexions : Ceci peut s’expliquer par les spécificités des APAP qui, loin d’être des traitements neutres, puisent dans la liaison entre l’injection et l’action prolongée la source de leurs difficultés d’utilisation. Ils soulèvent également des problèmes organisationnels qu’il est difficile de contourner et gardent un aspect stigmatisant et coercitif inévitable. Au delà ce ces aspects, les APAP présentent des nombreux enjeux médicaux, éthiques, psychanalytiques et philosophiques en interrogeant les concepts d’adhésion médicamenteuse, de rechute et d’autonomie du patient. Mais avant tout, ils interrogent le rapport du psychiatre à la prescription médicamenteuse à l’aube du développement des neurosciences, et sur la place qui est laissée à la subjectivité du médecin dans sa pratique. Les psychiatres sont mis face à de nombreuses difficultés lors de la prescription d’un APAP, mais il semble nécessaire qu’ils maintiennent le patient au centre de leur prise en charge.
Résumé traduit
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- Directeur(s) de thèse : Weil-Dubuc, Benjamin
AUTEUR
- Le Bihan, Eve