• Langue : Français
• Discipline : Médecine. Psychiatrie
• Identifiant : 2012LIL2M046
• Type de thèse : Doctorat de médecine
• Date de soutenance : 10/04/2012

Résumé en langue originale

Le mésusage d’alcool est un problème de santé publique majeur puisqu’il représente la deuxième cause de mortalité prématurée en France. Au départ, le dispositif de soins en alcoologie proposait une prise en charge des patients ne se focalisant que sur la question de l’arrêt de l’alcool et sur les moyens devant être mis en oeuvre pour atteindre cet objectif. Au contraire, dans le domaine des soins aux toxicomanes, une démarche dite de « réduction des risques » s’est imposée dès les années 1980 suite à l’épidémie de VIH. Cette approche cherche à définir des objectifs de soins intermédiaires visant à ne pas exclure de la prise en charge les patients qui ne sont pas en mesure d’arrêter la drogue. La naissance récente de l’addictologie a amené à une confluence des disciplines et à une confrontation des pratiques et des cultures médicales. Dans le champ de l’alcoologie, diverses interventions seraient susceptibles d’être utilisées dans le cadre d’une démarche de réduction des risques. Le recours à des salles de consommation ou à des objectifs de consommation contrôlée d’alcool fait aujourd’hui l’objet de réflexions, mais les réticences médicales sont encore nombreuses. Les enjeux scientifiques, médicaux et culturels de l’application d’une approche de réduction des risques en alcoologie sont discutés dans le présent travail.

Résumé traduit

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