Titre original :

Facteurs prédictifs et taux de réhospitalisation non programmée à 30 jours d’une hospitalisation en court séjour gériatrique au Centre Hospitalier Régional et Universitaire de Lille chez des patients âgés de plus de 75 ans

Mots-clés en français :
  • Réhospitalisation, sujet âgé, morbimortalité, Personnes âgées -- Soins hospitaliers, Réhospitalisation -- Facteurs de risque, Morbidité associée

  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2013LIL2M238
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 20/09/2013

Résumé en langue originale

Contexte : La réhospitalisation du sujet âgé est un enjeu majeur de santé publique du fait de son impact sur la morbimortalité et sur l’économie. Objectifs : Déterminer le taux de réhospitalisation non programmée à 30 jours d’une hospitalisation en CSG au CHRU de Lille chez des patients âgés de plus de 75 ans et mettre en évidence des facteurs prédictifs de réhospitalisation. Méthode : Il s’agit d’une étude rétrospective cas témoins monocentrique se basant sur les données clinicobiologiques et sociodémographiques des patients hospitalisés en CSG au CHRU de Lille en 2011 et 2012. Les cas étaient réhospitalisés dans les 30 jours suivants leur sortie du CSG. Les témoins, appariés selon l’âge, le sexe, le score de Charlson indexé et la période d’hospitalisation, n’étaient pas réhospitalisés dans les 180 jours. Les patients ne rentrant pas directement à leur domicile étaient exclus. Résultats : Sur 1277 patients hospitalisés durant la période étudiée, 186 ont été réhospitalisés, soit un taux de réhospitalisation non programmée à 30 jours de 14.6 %. Les facteurs de risque de réhospitalisation à 30 jours identifiés étaient : un épisode d’état confusionnel aigu durant ou motivant l’hospitalisation (OR=3.6, IC 95% [2.08- 6.33], p<0.001), la présence d’escarre à l’admission (OR=2.17, IC 95% [1.02-4.83], p=0.049) une hospitalisation dans les 6 derniers mois (OR=1.86, IC 95% [1.45-2.45], p<0.001) et un nombre plus élevé de traitements à la sortie (OR=1.10, IC 95% [1.02-1.18], p= 0.017). En outre, un taux d’albumine plasmatique élevé était un facteur protecteur de réhospitalisation à 30 jours (OR=0.94, IC 95% [0.89-0.98], p=0.012). Conclusion : L’iatrogénie médicamenteuse et la dénutrition apparaissent comme des facteurs prédictifs évitables de la réhospitalisation. Leur prévention permettrait de réduire le taux de réhospitalisation et donc d’agir sur le devenir des patients.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Moti, Woly

AUTEUR

  • Goodrich, Laura
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