Titre original :

Prise en charge de l'infertilité masculine par le médecin généraliste

Mots-clés en français :
  • Infertilité masculine, diagnostic, explorations, médecine générale, Stérilité masculine, Médecins généralistes

  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2013LIL2M233
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 19/09/2013

Résumé en langue originale

Introduction: L'infertilité touche entre 15 et 25% des couples. Une étiologie masculine isolée se retrouve dans 20% des cas. Son exploration nécessite une démarche diagnostique complète à débuter d'une manière précoce chez le patient parallèlement au bilan féminin. Objectif: Etudier l'attitude des médecins généralistes face à cette problématique en démontrant leur rôle central dans la prise en charge de cette pathologie. Méthode: Etude prospective par un questionnaire envoyé à 248 médecins généralistes de la région Nord-Pas-de-Calais répartis en deux groupes enseignants et non enseignants. Résultats: 98 réponses ont été obtenues (39.6%). 82.6% étaient des hommes et 17.3% des femmes. 40 à 45% des praticiens étaient moyennent intéressés par la fertilité de leurs patients. Les médecins qui présentaient un intérêt important à la notion de fertilité étaient dans une moyenne d'âge de 47 ans avec 94.1% de femmes contre 44.4% d'hommes. 92.8% des médecins avaient déjà été confrontés à une demande pour hypofertilité et 77.3% initiaient d'emblée le bilan masculin. 34.7% examinaient leurs patients systématiquement sur le plan urogénital. Le spermogramme restait un examen prescrit "parfois" par les médecins. La durée de consultation était en moyenne de 20 minutes. 62.9% faisaient du suivi gynécologique (60% chez les hommes et 76.5% chez les femmes; p=0.2) avec une proportion plus élevée chez les médecins ruraux par rapport aux médecins semi-ruraux ou urbains (avec respectivement 82.6%, 74.2% et 51.9% des praticiens; p=0.02). Chez les médecins faisant du suivi gynécologique comparativement aux autres, le taux d'avis spécialisés demandés d'emblée était faible (p=0.03), une consultation dédiée ultérieure était prévue (p=0.01). Enfin, 57.3% des praticiens trouvaient leur formation insuffisante pour prendre en charge cette pathologie. Conclusion: Le médecin généraliste peut jouer un rôle central dans la prise en charge de l'infertilité masculine en particulier en réalisant l’examen clinique. Les praticiens ont des attitudes diverses face à cette pathologie mais réinvestissent progressivement le domaine. Pour les y aider, la formation doit être améliorée.

Résumé traduit

...

  • Directeur(s) de thèse : Rigot, Jean-Marc

AUTEUR

  • Dombray, Jimmy
Droits d'auteur : Ce document est protégé en vertu du Code de la Propriété Intellectuelle.
Accès libre