Titre original :

Maladie de Castleman et maladie de Kaposi chez le patient infecté par le VIH : à propos de 6 cas de maladie de Castleman

Mots-clés en français :
  • Kaposi, Castleman, VIH, HHV-8, antirétroviraux, Hyperplasie angiofolliculaire, Herpèsvirus humain 8, Infections à VIH -- Patients

  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Dermatologie vénéréologie
  • Identifiant : 2013LIL2M231
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 18/09/2013

Résumé en langue originale

Introduction : La Maladie de Castleman multicentrique (MCM) et le sarcome de Kaposi (SK) sont liés tous deux à l'infection par le Virus de l’Herpès Humain de type 8 (HHV-8). Chez les patients infectés par le VIH, le SK est beaucoup moins fréquent depuis l’ère des trithérapies. La maladie de Castleman, plus rare et moins connue ne semble pas reculer depuis l’usage des antirétroviraux. Matériel et méthode Après une revue de la littérature sur la maladie de Castleman, nous rapportons toutes les observations de Maladie de Castleman associées ou non au SK, diagnostiquées dans le Service Universitaire des Maladies Infectieuses et du Voyageur (SUMIV) de Tourcoing. Nous en analysons l’épidémiologie, la clinique, les critères diagnostiques et l’évolution. Résultats : Cinq des six patients diagnostiqués au SUMIV ont présenté une maladie de Castleman de forme multicentrique avec un SK. Un patient a eu un lymphome plasmoblastique associé. La PCR HHV-8 était positive chez les tous patients ayant eu une formes multicentrique Discussion : La forte association entre MCM et SK -72%dans littérature- se confirme dans notre série. Le virus HHV-8 demeure le lien infectieux commun entre ces deux pathologies. Si le SK est fréquent chez les hommes ayant des relations sexuelles avec les hommes (HSH), le type de comportement sexuel n’est pas bien documenté pour le Castleman. La fièvre persistante, l’AEG rapide, les adénomégalies et la splénomégalie doivent d’autant plus orienter le diagnostic qu'ils sont associés à un syndrome hémolytique. C’est l'immunohistochimie qui confirme le diagnostic et permet la mise en route de la chimiothérapie salvatrice associée, voire même précédée du traitement du VIH. Conclusion : Ce travail permet de retenir chez le patient VIH des caractéristiques épidémiologiques cliniques et biologiques devant faire rechercher un Castleman, notamment pour le dermatologue face à un SK. Sa reconnaissance permet d'associer aux ARV une chimiothérapie précoce indispensable pour une évolution favorable.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Alcaraz, Isabelle

AUTEUR

  • Makhloufi, Sabrina
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