• Langue : Français
• Discipline : Médecine. Psychiatrie
• Identifiant : 2013LIL2M229
• Type de thèse : Doctorat de médecine
• Date de soutenance : 18/09/2013

Résumé en langue originale

Le déni est une vaste question. Quand il touche quelque chose d'aussi important culturellement, d'aussi marquant dans l'histoire d'une vie et d'aussi singulier que l'accouchement, il est difficile à concevoir. Le déni d'accouchement est-il possible? Pour répondre à cette question, nous nous rapportons au cas de Madame C jugée en cours d'assise pour tentative d'homicide sur son enfant dont elle ne savait pas avoir accouché. Sur des carences affectives, une personnalité dépendante et un narcisse défaillant, Madame C opère une dénégation de sa grossesse, puis de son accouchement, une dénégation empreinte d'interdits inconscients. La littérature historique et actuelle nous livre en pointillé plusieurs autres exemples sur fond d'études diverses touchant aux troubles de la périnatalité. Légitimant notre questionnement, le déni d'accouchement y apparait multiple, complexe, reste gorgé de questions mais semble exister. Cela en fait autant un champ de travail psychiatrique intéressant qu'un vide judiciaire infiltré de doutes soulevant à nouveau la question de la responsabilité pénale au sein de notre spécialité.

Résumé traduit

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