Titre original :

Couverture nuageuse et bilan radiatif : observations et prise en compte de l'influence des hétérogénéités

  • Langue : Français
  • Discipline : Lasers, molécules, rayonnement atmosphérique
  • Identifiant : Inconnu
  • Type de thèse : Doctorat
  • Date de soutenance : 01/01/1990

Résumé en langue originale

Par l'intermédiaire de leurs interactions multiples avec le rayonnement, les nuages ont un effet prépondérant sur la prévision du temps à long terme. Toutefois, dans les modèles climatiques, les nuages sont encore mal simulés. L'évolution actuelle de la modélisation qui tend vers une représentation plus réaliste de leur contenu en eau liquide pose le problème de sa répartition à l'intérieur de la maille des modèles. A partir de données satellitaires (METEOSAT B2 (30 km de résolution) et LANDSAT-5 TM (30 m de résolution)), nous avons quantifié les influences respectives de la répartition horizontale de l'eau liquide et de la forme des nuages sur la détermination du bilan radiatif du système terre-atmosphère. Lorsque la forme des nuages est négligée, leur impact sur le bilan radiatif est, en général, surestimé dans le domaine solaire et sous-estimé dans le domaine tellurique. En assimilant, de plus, les nuages à une couche plane parallèle horizontalement homogène à l'échelle de la maille (tels qu'ils sont introduits dans les modèles climatiques) leur impact sur les bilans radiatifs solaire et tellurique est systématiquement surestimé. Les deux effets induisent des biais conséquents dans la détermination du bilan radiatif solaire ; dans l'infrarouge thermique ils peuvent éventuellement se compenser. Dans le cas des nuages hauts (Cirrus), la principale difficulté pour le calcul du transfert radiatif vient moins de la forme des nuages que de la méconnaissance de leurs propriétés optiques et microphysiques. Dans la dernière partie de ce travail, nous avons cherché à développer une méthode de détermination de la taille des cristaux de glace à partir de données satellaires (AVHRR ; 1 km de résolution spatiale). Bien qu'insuffisante pour déterminer leur forme et/ou leur taille, cette méthode permet de fixer des limites à leur variabilité.

  • Directeur(s) de thèse : Fouquart, Yves

AUTEUR

  • Parol, Frédéric
Droits d'auteur : Ce document est protégé en vertu du Code de la Propriété Intellectuelle.
Accès libre