Titre original :

La mesure du monoxyde de carbone comme incitation au sevrage tabagique en médecine générale : étude descriptive préliminaire

Mots-clés en français :
  • Tabac, monoxyde de carbone, sevrage tabagique, médecine générale, médecine ambulatoire, Monoxyde de carbone -- Mesure, Tabagisme -- Thérapeutique, Médecins généralistes

  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2013LIL2M228
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 17/09/2013

Résumé en langue originale

Contexte : Le sevrage tabagique est un enjeu de santé publique où le médecin généraliste a une place centrale. Actuellement la mesure du Monoxyde de Carbone dans l’air expiré possède déjà une place importante dans les maternités afin d’encourager au sevrage tabagique. Mais peu d’études ont été menées sur la mesure du monoxyde en médecine ambulatoire. Objectif : Evaluer la survenue d’un sevrage tabagique chez les femmes avec une mesure du Monoxyde de Carbone dans l’air expiré et recueillir des informations descriptives de cette étude préliminaire en vue de réaliser un essai interventionnel. Méthode : Une étude préliminaire descriptive par questionnaire, a été réalisée par des médecins généralistes, sur une population de femmes fumeuses âgées de 16 à 75 ans, qui ont accepté d’avoir une mesure du Monoxyde de Carbone dans l’air expiré. Une analyse par statistiques descriptives et une courbe de Kaplan-Meier ont été réalisées. Résultats : Sur les 8 médecins participants à l’étude, 5 ont rendu des résultats. 86 patientes fumeuses sur les 314 patientes ayant consulté ont été incluses. Toutefois seul les données de 17 patientes ont été utilisées pour réaliser une courbe de survie Les statistiques descriptives montrent une moyenne d’âge à 36.1 ans (+/- 12.3), avec consommation journalière moyenne de 13.7 cigarettes (+/- 7.7). A l’inclusion, seule 6% des patientes consultaient pour un sevrage tabagique. Au terme de l’étude, la probabilité de n'avoir pas tenté de sevrage était de 35% [8.3-100]. La majorité des médecins ont trouvé l’utilisation du CO-Mètre peu contraignante, la contrainte étant surtout liée au manque de temps en consultation et expliquent que les patientes ont compris l’utilité de cette mesure. La quasi-totalité des médecins estiment que le CO-Mètre a sa place en médecine générale pour améliorer la sensibilisation des patients au sevrage tabagique. Conclusion : La mesure du Monoxyde de Carbone dans l’air expiré en médecine générale permet selon les médecins utilisateurs, une meilleure sensibilisation des patients. Toutefois cette étude préliminaire ne permet pas d’avoir des résultats statistiquement significatifs. Mais leur analyse a permis de préciser une démarche qui permettra de réaliser un essai interventionnel avec le moins de biais possible.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Delette, Didier

AUTEUR

  • Cmielewski, Damien
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