• Langue : Français
• Discipline : Médecine générale
• Identifiant : 2013LIL2M227
• Type de thèse : Doctorat de médecine
• Date de soutenance : 17/09/2013

Résumé en langue originale

Le dispositif de soins en addictologie français comprend de nombreux acteurs dont la plupart ont su trouver leur place au long des trente dernières années. Ce dispositif a évolué pour finalement comprendre trois leviers majeurs : l’hôpital, les centres de soins ambulatoires et les médecins installés en ville ; ces acteurs sont tous représentés dans la région Nord-Pas-de-Calais. Ce travail bibliographique rend compte de la carence en informations sur l’existence et l’organisation du système de soins en addictologie qu’ont une grande partie des médecins généralistes français. Les médecins généralistes formés, impliqués, restent minoritaires. Ces médecins « militants » font souvent partie d’associations de quartier ou travaillent en centre de soins ambulatoires spécialisés en plus de leur activité de généraliste. Cependant il semble que la prise en charge des patients dépendants, et surtout aux opiacés, pose un problème pour un grand nombre de médecins généralistes qui préfèrent d’emblée réorienter le patient, voire refuser leur prise en charge. Ce comportement est souvent expliqué par le manque de formation en addictologie et la mauvaise perception du patient dépendant. L’amélioration de la prise en charge des problèmes d’addiction passe par des démarches de formation et par des mesures d’accompagnement régulier des médecins, en particulier des médecins généralistes. La mise en place du dispositif de soins en addictologie et le développement des réseaux tendent à répondre aux besoins des soignants et représentent un vrai soutien permettant d’améliorer la qualité de la prise en charge des patients. Il apparaît néanmoins qu’une partie conséquente des médecins généralistes installés en France ne s’intègre pas au sein de ces réseaux car ils ne les connaissent pas. Plusieurs propositions concrètes pourraient aider à améliorer cet état des lieux comme la visite d’un délégué santé prévention, la création au plus tôt dans son installation d’un carnet d’adresses solide de spécialistes, pourquoi pas inscrit dans le Dossier Médical Personnalisé de chaque patient. Il existe cependant des facteurs inhérents à chaque médecin comme sa motivation ou sa perception des patients dépendants sur lesquels il est difficile d’agir. Il serait intéressant de pouvoir interroger de façon plus ciblée les médecins généralistes de notre région afin, d’une part, de connaître leur savoir sur les dispositifs en addictologie et, d’autre part, de recueillir leurs idées afin de pouvoir faire évoluer cette situation. Un questionnaire a été élaboré dans cette thèse afin de débuter ce prochain travail.

Résumé traduit

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