Titre original :

Enucléation des tumeurs stromales gastro-intestinales de l’oesophage, jusqu’où peut on aller sans compromettre le résultat oncologique ?

Mots-clés en français :
  • GIST, œsophage, énucléation, ulcération, Appareil digestif -- Cancer -- Chirurgie, Œsophagectomie

  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Chirurgie générale
  • Identifiant : 2013LIL2M226
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 17/09/2013

Résumé en langue originale

But du travail : Les tumeurs stromales gastro-intestinales oesophagiennes sont des tumeurs rares pour lesquelles l'oesophagectomie est actuellement la prise en charge chirurgicale recommandée. Le but de notre travail était d'évaluer la faisabilité de l’énucléation pour une GIST oesophagienne et ses résultats oncologiques afin d’essayer de mieux définir la place de cette technique dans la prise en charge de ces tumeurs rares. Patients et méthodes : Par le biais d'une large enquête nationale rétrospective, 19 patients pris en charge pour une GIST oesophagienne ont été identifiés entre 2001 et 2010. Les caractéristiques tumorales, périopératoires et les résultats oncologiques des patients ayant bénéficié d’une énucléation ont été comparés à ceux ayant eu une oesophagectomie. Résultats : Sur les 19 patients inclus dans l'étude, 16 ont pu bénéficier d'une exerèse chirurgicale : 8 énucléations et 8 oesophagectomies. Dans le groupe énucléation, le diamètre tumoral médian était de 40mm [18-65], aucune ne présentait d’ulcération muqueuse et il n’y eut aucune rupture capsulaire ou de résection incomplète. Dans le groupe oesophagectomie, le diamètre tumoral médian était de 85 mm [55-250], avec une ulcération muqueuse chez 4 patients, un cas de brèche capsulaire peropératoire et aucun cas de résection incomplète. Les index mitotiques tumoraux étaient comparables entre les deux groupes (p=1,000). Le taux de complications sévère était de 50% dans le groupe oesophagectomie contre 25% dans le groupe énucléation (P=0,302) avec deux décès précoces dans le groupe oesophagectomie. Après un suivi médian de 6,4 ans similaire entre les deux groupes, aucun cas de récidive n’était retrouvé dans le groupe énucléation contre deux dans le groupe oesophagectomie. L'énucléation après réalisation d'une biopsie préopératoire n'était pas associée à une surmorbidté ou à une augmentation du risque de récidive locale. Une ulcération muqueuse en endoscopie traduisait le caractère aggressif de la tumeur. Conclusion : l’énucléation est faisable pour des GIST oesophagiennes de moins de 65mm. L’oesophagectomie est à réserver aux tumeurs plus volumineuses, notamment en cas d'ulcération muqueuse.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Piessen, Guillaume

AUTEUR

  • Vinatier, Edouard
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