Titre original :

Analyse cellulaire et moléculaire de l'activité antinéoplasique du parvovirus Minute Virus of Mice sur des lignées fibroblastiques de rat transformées par différents oncogènes

  • Langue : Français
  • Discipline : Sciences de la vie et de la santé
  • Identifiant : Inconnu
  • Type de thèse : Doctorat
  • Date de soutenance : 01/01/1990

Résumé en langue originale

Les parvovirus sont de petits virus à ADN simple brin qui effectuent leur cycle lytique dans les cellules de nombreuses espèces animales, y compris l'homme. Diverses observations ont montré, tant in vivo que in vitro que certains parvovirus présentent une inhabituelle activité oncosuppressive. Les mécanismes de cette antinéoplasie sont encore inconnus, mais elle pourrait être due, au moins en partie à une lyse préférentielle des cellules transformées ou oncolyse par les parvovirus. Dans ce mémoire, nous avons précisé les bases cellulaires et moléculaires de cette hypothèse. Il apparaît que : i) la sensibilité à MVMp ne peut être prise comme un marqueur absolu du phénotype transformé, mais apparaît plutôt être spécifique du mode d'action de certains oncogènes et la présence de certains facteurs cellulaires spécifiques ; ii) la transformation néoplasique stimule la transcription du gène codant pour la protéine virale cytotoxique NS-1, et le taux de synthèse de NS-1 constitue un facteur limitant pour la réplication de l'ADN et la cytotoxicité de MVMp. Ainsi, le phénomène d'oncolyse parvovirale reposerait sur la dérégulation, consécutive à la transformation néoplasique, de l'expression ou de l'activité de facteurs cellulaires, entraînant une surproduction et/ou une simulation de l'effet cytopathique de protéines parvovirales non-structurales.

  • Directeur(s) de thèse : Rommelaere, Jean

AUTEUR

  • Van Hille, Benoît
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