• Langue : Français
• Discipline : Médecine générale
• Identifiant : 2013LIL2M219
• Type de thèse : Doctorat de médecine
• Date de soutenance : 13/09/2013

Résumé en langue originale

Introduction : La sensibilisation autour des soins palliatifs et de la douleur, par plusieurs mesures de santé lors de ces dernières années, a pour objectif de promouvoir ces prises en charge à tous les champs de la médecine. Qu’en est-il de la prise en charge de la douleur des patients en soins palliatifs dans une unité de soins palliatifs (USP) comparée à celle dans une autre structure, un service hospitaliers ou domicile (SHOD). L’objectif principal est de comparer l’évaluation de la douleur entre USP et SHOD, les objectifs secondaires concerne la comparaison des modifications thérapeutiques à visée antalgique et l’existence d’un soulagement précoce de la douleur suite à l’admission dans l’USP. Méthode : Il s’agit d’une étude mono-centrique observationnelle, prospective, descriptive réalisée dans l’USP de l’hôpital Saint Vincent de Paul à Lille. L’inclusion a été exhaustive, l’ensemble des patients de 18 ans et plus, ayant été hospitalisé dans l’USP entre novembre 2012 et mars 2013. Ont été exclus les patients au-delà d’une première hospitalisation et ceux pour lesquels le dossier médical antérieur à son hospitalisation en USP n’a pas été récupéré. L’analyse de la prise en charge de la douleur a été faite à l’aide d’un questionnaire se basant sur l’évaluation, le traitement de la douleur et le soulagement lors de la réévaluation. Résultats : 58%, IC [45.43-68.84] des patients sont évalués en SHOD contre 100% [96.31-100] en USP, la totalité des patients aurait du être évalués en SHOD. Les patients sont ainsi significativement sous évalués en dehors de l’USP. Il n’existe pas de différence significative entre la proportion de patients ayant eu une modification en SHOD et en USP. Le rôle de l’équipe de soins palliatifs a été important dans l’influence dans l’évaluation et les mesures thérapeutiques. On note cependant l’obtention d’un soulagement précoce de plus de la moitié des patients douloureux lors d’une prise en charge par une USP. Pour la moitié des soulagements précoces, les moyens entrepris sont à la portée d’un SHOD. Conclusion : Nous avons pu montrer qu’il existe encore nombres de difficultés dans la prise en charge de la douleur des patients en soins palliatifs dans un SHOD. L’amélioration de cette prise en charge se fera en fournissant des réponses aux difficultés rencontrées par les soignants.

Résumé traduit

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