Titre original :

Impact à 2 ans de la mise en place d’une procédure d’aide à la limitation thérapeutique en réanimation

Mots-clés en français :
  • Procédure d’aide, limitations et arrêts des thérapeutiques, réanimation, Abstention thérapeutique, Déontologie médicale, Soins médicaux -- Évaluation

  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2013LIL2M211
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 10/09/2013

Résumé en langue originale

Introduction : Améliorer la qualité des soins des patients en fin de vie est un objectif majeur dans nos sociétés actuelles et notamment en réanimation. Pour y parvenir, une procédure d’aide à la mise en place d’une limitation des thérapeutiques (LAT) a été introduite en 2009 au sein du pôle de réanimation du CHRU de Lille. Cette procédure avait été perçue positivement par les soignants. L’objectif principal de l’étude est d’observer l’impact à 2 ans de la mise en place de cette procédure d’aide aux limitations et arrêts thérapeutiques au sein du pôle de réanimation. Matériel et méthode : Cette étude monocentrique, descriptive, comparative et rétrospective a été réalisée au sein des unités sud, caisson hyperbare et dans le service de réanimation polyvalente du CHRU de Lille. Deux cent quatre vingt quinze patients décédés ont été inclus du 1er janvier 2010 au 1er septembre 2010 et du 1er janvier 2012 au 1er septembre 2012. Trois groupes ont été formés : un comprenant l’ensemble des patients décédés, un 2ème comprenant les patients pour lesquels une décision de LAT a été prise et un troisième comprenant les patients décédés sans LAT. Les données concernant les patients, leur hospitalisation, et les LAT ont été recueillies et comparées entre 2010 et 2012. Un questionnaire de satisfaction a été distribué aux soignants et comparé à celui réalisé en 2010. Les données ont été comparées en utilisant le test de Mann Whitney pour les variables quantitatives et le test de KHI pour les variables qualitatives. Résultats : Le taux de mortalité durant la période d’inclusion est de 20%. Soixante dix pour cent des décès ont été précédés d’un processus de LAT. De nombreux bénéfices secondaires à la mise en place de la procédure d’aide à la limitation persistent en 2012 comme la traçabilité des LAT, l’information des familles et la satisfaction des soignants. Il y avait significativement moins de LAT décidées la 1ère semaine d’hospitalisation en 2012 qu’en 2010 : 45 (46,9%) contre 69 (62,2%) (p=0,027). Les modalités d’application des limitations sont similaires en 2010 et 2012 sauf pour les limitations les plus lourdes comme la limitation des amines, de l’épuration extra rénale et pour la limitation de la transfusion. Les modalités d’application des arrêts thérapeutiques sont similaires sauf pour les arrêts de la nutrition qui sont moins souvent réalisés. Les soins de confort sont réalisés de façon similaire en 2010 et 2012 sauf pour l’arrêt de réalisation des examens complémentaires qui est moins souvent pratiqué. Conclusion : L’impact à 2 ans de la procédure d’aide à la limitation semble positif. Cependant des améliorations peuvent être réalisées notamment sur la formation des soignants afin de réduire le délai de décision de LAT.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Parmentier-Decrucq, Erika

AUTEUR

  • Docquois, Julie
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