Titre original :

Apport de la numération des microparticules plaquettaires par cytométrie en flux pour le diagnostic des syndromes myéloprolifératifs Ph1-

Mots-clés en français :
  • Syndromes myéloprolifératifs Ph1-, cytométrie en flux, microparticules plaquettaires, JAK2V617F, thromboses, polyglobulie secondaire, thrombocytose réactionnelle, Sang -- Plaquettes, Troubles des, Cytométrie de flux

  • Langue : Français
  • Discipline : Pharmacie. Biologie médicale
  • Identifiant : 2013LIL2E027
  • Type de thèse : Doctorat de pharmacie
  • Date de soutenance : 11/04/2013

Résumé en langue originale

La classification de l’Organisation Mondiale de la Santé révisée en 2008 regroupe sous le terme de syndromes myéloprolifératifs Ph1- : la Polyglobulie Vraie, la Thrombocytémie essentielle et la Myélofibrose Primitive. Ce sont des maladies rares, caractérisées par un état procoagulant particulièrement important et dont le diagnostic est parfois difficile lorsqu’aucune mutation n’est retrouvée. Les microparticules sont des fragments de membrane plaquettaire, qui sont générés au cours du processus d’activation cellulaire ou d’apoptose. Toute cellule peut produire des microparticules. Depuis quelques années, ces microparticules sont considérées comme des biomarqueurs reflétant l’état procoagulant de nombreuses pathologies. La cytométrie en flux et l’immunocapture sur plaque sont les principales méthodes de numération des microparticules ; la méthode de choix étant la cytométrie en flux. Le principe de dénombrement des microparticules par cytométrie en flux est basé sur leur richesse en phosphatidylsérine et nécessite des conditions préanalytiques particulières. Le protocole a été adapté à notre laboratoire grâce à sa description en 2007 par Robert et al. L’objectif de notre étude est d’évaluer l’intérêt de la numération des icroparticules plaquettaires par cytométrie en flux comme potentiel marqueur diagnostique des syndromes myéloprolifératifs Ph1-. Notre étude porte sur 56 patients atteints de polyglobulie vraie, 129 atteints de thrombocytémie essentielle, 27 atteints de myélofibrose primitive, 23 patients présentant une cause secondaire de polyglobulie, 37 patients présentant une cause secondaire de thrombocytose et 68 témoins. Nos résultats ont montré que les valeurs médianes des microparticules plaquettaires sont significativement plus élevées dans le groupe de patients atteints de syndrome myéloprolifératifs : Thrombocytémie Essentielle (3805 PMP/μL), Polyglobulie Vraie (2899 PMP/μL), Myélofibrose Primitive (2361 PMP/μL) que chez les témoins (646 PMP/ μL) : (p‹10-7), (p‹10-6), (p=0.01). Par aillleurs, les valeurs médianes de PMP sont significativement plus élevées dans notre série de polyglobulie vraie par rapport aux patients ayant des causes secondaires de polyglobulie (504 PMP/μL) (p‹10-7) ainsi que dans notre série de thrombocytémie essentielle par rapport aux patients ayant des causes secondaires de thrombocytose (644 PMP/μL) (p ‹10-7). De plus, nous avons étudié chez certains patients la répartition des microparticules endothéliales, érythrocytaires, monocytaires, granulocytaires ainsi que des microparticules exprimant la PSélectine et le facteur tissulaire. Il semble se dégager un profil particulier d’expression de microparticules dans les syndromes myéloprolifératifs lié à l’état procoagulant particulièrement important dans ce groupe de maladies. Les résultats concernant les autres catégories microparticules nécessitent d’être confirmer sur un plus grand nombre de patients. Cependant les microparticules plaquettaires semblent être un biomarqueur prometteur pour différencier rapidement les syndromes myéloprolifératifs des autres causes de thrombocytose et de polyglobulie.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Charpentier, Agnès

AUTEUR

  • Barrière, Stéphanie
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