Titre original :

Maturation cervicale sur utérus cicatriciel : avantage d'un double-ballonnet pour le déclenchement artificiel du travail ? : à partir de 64 cas

Mots-clés en français :
  • Utérus cicatriciel, maturation cervicale, induction mécanique, déclenchement artificiel du travail, double-ballonnet, Accouchement provoqué, Prostaglandines, Col de l'utérus -- Dilatation

  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Gynécologie obstétrique et médicale
  • Identifiant : 2013LIL2M209
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 10/09/2013

Résumé en langue originale

Objectif : Comparer l’efficacité d’un double-ballonnet aux prostaglandines vaginales pour le déclenchement du travail chez des patientes présentant un antécédent de césarienne et un col défavorable. Méthode : 64 patientes présentant un antécédent de césarienne déclenchées par double-ballonnet étaient comparées à 64 patientes présentant un antécédent de césarienne et recevant des prostaglandines vaginales, appariées sur l'âge, la parité, le terme et le score de Bishop. Le critère de jugement principal était le taux d'échec de déclenchement. Les critères secondaires incluaient les modifications du score de Bishop, la douleur maternelle, le délai maturation-accouchement, le taux de césarienne ainsi que la morbidité maternelle et néonatale. Résultats : Les échecs de déclenchement avaient tendance à être plus fréquents dans le groupe double-ballonnet (31% vs. 17% dans le groupe prostaglandines, p=0,07). Le taux de césarienne (41% vs. 34%, ns) était comparable entre les groupes. Le taux et le délai d'obtention d'un col favorable étaient identiques avec les deux méthodes. Les scores de douleur maximale pendant la maturation cervicale étaient comparables. Le délai maturation-accouchement (31,7 ± 17,2h vs. 26 ± 17,9h, p=0,07) était similaire entre les groupes. Il n’y avait pas de différence pour les complications maternelles et néonatales. Conclusion : Dans notre étude, le double-ballonnet avait une efficacité comparable aux prostaglandines même si le risque d'échec de déclenchement semblait un peu supérieur. Le délai maturation-accouchement n’était pas allongé par rapport aux prostaglandines. Une étude randomisée de grande puissance serait indispensable pour démontrer l’avantage théorique d'un moindre risque de rupture utérine.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Deruelle, Philippe

AUTEUR

  • Boyon, Charlotte
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