Etat des lieux et analyse de la réalisation des actes techniques en cabinet médical de ville par les médecins généralistes du Nord-Pas-de-Calais
- Actes techniques, médecine générale
- Actes médicaux
- Médecins généralistes
- Procédures de chirurgie mineure
- Médecins généralistes
- Médecine clinique
- Langue : Français
- Discipline : Médecine générale
- Identifiant : 2014LIL2M010
- Type de thèse : Doctorat de médecine
- Date de soutenance : 14/01/2014
Résumé en langue originale
Cette thèse a été réalisée conjointement avec Mme Cécile Deregnaucourt. Contexte : Devant l'engorgement des services d'urgences de plus en plus important et l'allongement des délais d'obtention de rendez-vous chez certains spécialistes, certains actes techniques pourraient être réalisés plus fréquemment au sein des cabinets de médecine générale. Un état des lieux des pratiques et une analyse du profil des généralistes réalisant ce type d'actes, ainsi qu’une identification des obstacles éventuels permettraient d’envisager des voies d'amélioration possibles. Méthode : Nous avons réalisé une étude descriptive auprès de 835 médecins du Nord-Pas-de-Calais sur une période de 2 mois en 2013, à l’aide d’un questionnaire à choix multiples permettant d’établir leur profil et leur pratique ou non d’actes techniques de gynécologie, de petite chirurgie, de dermatologie et de rhumatologie. Résultats : Sur les 835 questionnaires envoyés, 371 questionnaires ont été retournés dont 353 exploitables (42,3%). Les actes de gynécologie sont réalisés par 56% des médecins, et plus particulièrement par 76% des femmes, et l’obstacle principal rapporté est le manque de temps. Les actes de petite chirurgie sont les plus pratiqués (79% des médecins), de façon croissante en fonction de l’éloignement d’un centre hospitalier, et sont également limités majoritairement par le manque de temps. 48% des médecins réalisent des actes de dermatologie, essentiellement des hommes, et sont souvent restreints par le manque de matériel. La pratique des actes de rhumatologie est la moins développée (37% des médecins), particulièrement chez les femmes (15% contre 43% des hommes) et augmente avec l’âge du praticien. Le manque de compétence et/ou de formation ressenti est ici le plus souvent invoqué. Cet obstacle est également le plus rapporté toutes spécialités confondues, devant le manque de temps, de matériel, et la crainte du risque médico-légal. Conclusion : Le travail a permis d’esquisser le profil des médecins réalisant des actes techniques au sein de leur cabinet médical et d’identifier les principaux obstacles à leur pratique. L’obstacle principal pourrait être surmonté par le développement ou le renforcement de formations pratiques. Il paraît plus complexe de pallier au manque de temps
Résumé traduit
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- Directeur(s) de thèse : Carrez, Gérard
AUTEUR
- Roussen, Nicolas