• Langue : Français
• Discipline : Sciences de la vie et de la santé
• Identifiant : Inconnu
• Type de thèse : Doctorat
• Date de soutenance : 01/01/1989

Résumé en langue originale

On a testé, sur des bourgeons de membres au stade 35-36, l'action d'un facteur de croissance nerveux (le BDGF I) et des tissus nerveux (moelle épinière ; cerveau). L'effet positif constaté sur la prolifération est moins important, la croissance est inférieure à celle des blastèmes ou des bourgeons restés sur les larves. Afin de rester aussi proche que possible des conditions de développement, on a explanté des secteurs dorsaux au stade bourgeon caudal incluant les membres antérieurs à l'état de champ avec ou sans la moelle épinière correspondante jusqu'au moment où ces cultures ont survécu (stade 36). Les membres dépourvus de nerfs se sont développés comme ceux des témoins innervés. Enfin, dans une dernière série d'expériences, après diverses tentatives, nous avons mis au point une technique opératoire permettant d'obtenir des animaux véritablement aneurogéniques dont on a analysé la croissance et l'organogénèse des membres. Les résultats obtenus plaident en faveur de deux phases distinctes dans l'organogénèse du membre: (1) la 1ere est indépendante du système nerveux, car en son absence, la croissance chute de manière nette, la différenciation musculaire est fortement atteinte. Si ces membres dits véritables aneurogéniques sont amputés au stade 40-42, ils régénèrent avec 5 jours de retard par rapport aux membres témoins. Amputés au stade 46 ou plus, ils ne commencent leur régénération qu'après un retard de 60 jours par rapport aux témoins. On en a conclu que si la régénération des membres aneurogéniques est possible en l'absence de tout système nerveux, celui-ci exerce néanmoins un effet trophique sur la croissance des cellules blastémales