Titre original :

Faisabilité et apport diagnostique de l’échographie d’effort dans la prise en charge de l’insuffisance mitrale d’évaluation difficile

Mots-clés en français :
  • Insuffisance mitrale, échocardiographie, exercice, SOR, PAPS, réserve contractile, Échocardiographie de stress

  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Cardiologie et maladies vasculaires
  • Identifiant : 2013LIL2M174
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 28/06/2013

Résumé en langue originale

Contexte : L’estimation de la sévérité d’une insuffisance mitrale (IM) et de son implication dans les symptômes est parfois complexe, nécessitant de disposer de paramètres robustes détectant précocement une mauvaise tolérance de la valvulopathie à l’effort ou une altération débutante des capacités contractiles du ventricule gauche. Méthodes : Une échocardiographie transthoracique a été réalisée au repos et à l’effort chez 72 patients (âge 59 ± 15 ans, 62% d'hommes) porteurs d’une IM de toute étiologie, au moins modérée (Surface de l’Orifice Régurgitant, SOR=35 ± 14 mm²) avec une discordance entre la sévérité de la fuite et la symptomatologie. Résultats : Au repos, la faisabilité de la quantification de l’IM par le calcul de la SOR par la méthode de la Proximal Isovelocity Surface Area (PISA) était plus faible en position semi assise qu’en décubitus latéral gauche (77% contre 92%). Le monitoring de la SOR à l’effort n’était possible que dans 54% des cas. Il n’y avait pas de relation entre la SOR au repos et la symptomatologie. La pression artérielle pulmonaire systolique (PAPS) était toujours faisable au repos et restait évaluable au pic dans 83 % des cas. L’étude de la réserve contractile (RC) du ventricule gauche était toujours faisable. A l’effort, le calcul de la SOR n’était faisable que dans 54% des cas et était plus difficile à réaliser dans les IM par prolapsus que dans les IM restrictives ou ischémiques (respectivement 43%, 67% et 88%, p=0,05). En l’absence de symptômes, on constatait une variation de SOR moindre (+2 mm² contre +7,6 mm²), moins fréquente (33 % contre 90%, p=0,05), une RC plus fréquente (70% contre 40%, p=0,003) et une PAPS plus faible à faible effort (39 ± 9mmHg contre 50 ±14mmHg, p=0,05) qu’en présence de symptômes. Il n'y avait pas de différence de PAPS au pic de l’effort. Les patients s’arrêtant pour une dyspnée avaient une performance diminuée (5,3 ± 1,6 contre 6,4 ± 2,2 Mets, p<0,02) et une PAPS plus élevée à faible effort (49 ± 13mmHg contre 41 ± 11mmHg, p=0,05) mais des variations de SOR et une PAPS comparables au pic de l’effort. Conclusion : En échocardiographie d’effort, l’étude de la RC et de la PAPS semblent être plus souvent réalisables que la quantification de la SOR par la méthode de la PISA. En contexte clinique ambigu, les capacités d’exercice, l’existence d’une RC, la variation de la SOR et la PAPS, surtout à faible effort, s’avèrent utiles pour aider le clinicien dans sa prise en charge décisionnelle quotidienne.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Levy, Franck

AUTEUR

  • Coisne, Augustin
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