Titre original :

Etude prospective d’outils non-invasifs d’évaluation de la réponse aux traitements anti-angiogéniques dans le cancer bronchique non à petites cellules

Mots-clés en français :
  • Angiogenèse, biomarqueurs, bevacizumab, endocan, scanner de perfusion, cancer bronchique non à petites cellules, Néovascularisation, Marqueurs biologiques, Scanographes, Poumon -- Cancer non à petites cellules, Agents angiogéniques, Carcinome pulmonaire non à petites cellules

  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Pneumologie
  • Identifiant : 2013LIL2M163
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 25/06/2013

Résumé en langue originale

Objectif: L’apparition des thérapies anti-angiogéniques, notamment le bevacizumab, est une avancée majeure dans le traitement des cancers bronchiques non à petites cellules (CBNPC). L’objectif de notre étude était d’identifier des outils non-invasifs d’évaluation de la réponse aux traitements anti-angiogéniques dans le CBNPC. Méthode : Nous avons inclus de façon prospective et consécutive, 56 patients présentant un CBNPC de stade localement avancé (III) ou métastatique (IV). Ces patients étaient séparés en 2 groupes après décision en RCP : le premier groupe (groupe bevacizumab, n = 24) recevait un traitement par chimiothérapie associée au bevacizumab, le second (groupe contrôle, n = 32) recevait une chimiothérapie seule. Un dosage de biomarqueurs solubles (Endocan, VEGF, Angiopoïétine-2, VEGFR-2, VE-cadhérine) et un scanner de perfusion avec détermination du volume sanguin tumoral total (VST) et de la perméabilité capillaire (PC) étaient réalisés avant traitement (temps T0), après 1 cycle (temps T1) et 3 cycles (temps T2) de chimiothérapie. Résultats : On observait une diminution précoce du VST, de la PC et des taux solubles de VEGF, Angiopoïétine-2 et VE-cadhérine dans le groupe bevacizumab. Dans ce groupe, la décroissance de VST entre T0 et T1 était plus importante chez les patients répondeurs que chez les non-répondeurs sur le plan clinique (Δ VST0-1 = - 2,72 ml vs 0,32 ml, p = 0,004) et RECIST (Δ VST0-1 = - 3,35 ml vs 0,04ml, p = 0,011). Un taux initial élevé d’endocan apparaissait comme un facteur de mauvais pronostic en terme de survie globale (HR = 1,469 [1,120-1,925], p = 0,005) avec une valeur seuil à 0,72 ng/ml (HR = 2,276 [1,074-4,82], p = 0,032). Chez les patients traités par bevacizumab, une décroissance importante du taux d’endocan entre T0 et T1 était un facteur de bon pronostic sur la survie (HR = 0,141 [0,022-0,889], p = 0,037). Conclusion : Le scanner de perfusion semble être un examen fiable pour évaluer la réponse au traitement par bevacizumab. Endocan apparait comme un biomarqueur pronostique dont la décroissance sous bevacizumab pourrait être prédictive des bénéfices à long terme de ce traitement.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Scherpereel, Arnaud

AUTEUR

  • Wallyn, Frédéric
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