• Langue : Français
• Discipline : Biologie et génétique des populations
• Identifiant : Inconnu
• Type de thèse : Doctorat
• Date de soutenance : 01/01/1985

Résumé en langue originale

Les travaux décrits dans cette thèse portent sur la comparaison du régime de la reproduction et de la variabilité génétique (à l'aide de marqueurs enzymatiques et de certains caractères morphologiques) de populations adjacentes sur sols normal et toxique de la graminée prairiale Arrhenatherum elatius (fromental). Les deux principaux résultats portent : 1. sur le régime de la reproduction. La structure génotypique des populations n'apparaît pas exactement en relation avec les deux types de milieu. L'auteur démontre, par contre, qu'elle est étroitement reliée à la densité : le déficit d'hétérozygotes pourrait avoir deux origines : (i) en population dense un individu serait fécondé dans une large mesure par du pollen venant de ses voisins immédiats ; après plusieurs générations, les individus présenteraient une consanguinité élevée ; (ii) en milieu dense, la fréquence d'individus autoféconds serait plus abondante. 2. sur la diversité génétique. Ces populations devraient être marquées par l'effet de fondation ayant présidé à leur installation : diversité génétique réduite et effet de dérive.Il n'en est rien. L'auteur montre que la diversité génétique, loin d'être réduite, est au contraire, plus élevée, en milieu toxique. Trois explications (hétérogénéité spatiale du milieu, sensibilité élevée au flux génétiques des milieux toxiques, généralement moins denses, effets sélectifs d'origine biologique peu nombreux et de faible intensité) permettent d'en rendre compte, sans qu'il soit possible pour l'instant de quantifier l'importance de chacune.