• Langue : Français
• Discipline : Médecine générale
• Identifiant : 2012LIL2M327
• Type de thèse : Doctorat de médecine
• Date de soutenance : 05/12/2012

Résumé en langue originale

Contexte : Le cancer de la prostate est le cancer le plus fréquent chez l’homme, il représente 25% des cancers incidents. La publication des résultats contradictoires des études ERSPC et PLCO n’a pas permis de clore le débat et n’apporte pas de preuve tangible sur l’intérêt d’un dépistage de masse. Objectif : L’objectif principal est de déterminer la tendance de prescription du dosage du PSA sérique dans le cadre du dépistage du cancer prostatique dans la population des médecins généralistes du Nord-Pas-de-Calais et leurs motivations. Méthodes : Etude prospective et monocentrique sur un échantillon de 391 médecins généralistes exerçants dans le Nord/Pas-de-Calais. Chaque médecin devait répondre à un questionnaire téléphonique de 18 questions fermées. Résultats : 160 médecins ont répondu soit un taux de réponse de 41%. 72% de ces médecins pratiquent un dépistage du cancer prostatique de façon systématique, 54% y associent un dosage du PSA libre. Les principales motivations du dépistage systématique sont l’expérience personnelle (68%), la demande du patient (59%), les recommandations (53%) et le risque médico-légal (43%). L’utilité du toucher rectal dans le dépistage est acquise par 74% de l’échantillon mais seul 30% nous déclarent le réaliser systématiquement. Ainsi, 54% des médecins considèrent les orientations actuelles des sociétés savantes et des instances publiques comme non adaptées à leur pratique et 93% sont en attente d’un consensus sur les recommandations de dépistage. Conclusion : Les divergences entre les recommandations de dépistage et leur ambigüité sèment le trouble dans la pratique des médecins généralistes du Nord/Pas-de-Calais au profit d’un dépistage systématique.

Résumé traduit

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