Titre original :

Dépistage et devenir à 2 ans et 5 ans des enfants nés de mères séropositives pour le VIH à la maternité Jeanne de Flandre entre 2006 et 2010

Mots-clés en français :
  • VIH, antirétroviraux, transmission materno-foetale, exposition in utero, dépistage, Enfants nés de mère séropositive, VIH (virus), Dépistage néonatal

  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Pédiatrie
  • Identifiant : 2013LIL2M159
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 21/06/2013

Résumé en langue originale

Contexte : Le taux de transmision materno- foetale du virus du VIH a été réduit de 15 à 25% à moins de 2% dans les pays développés, essentiellement grâce à l'instauration systématique d'un traitement antirétroviral pendant la grossesse des femmes séropositives, dont le principal critère d'efficacité est l'obtention d'une charge virale négative à l'accouchement. Un traitement par zidovudine est également instauré en période néonatale. L'allaitement, qui augmente le risque de transmission de 14%, est contre-indiqué. Matériels : Le devenir de tous les enfants nés à l'hôpital Jeanne de Flandre de mères séropositives entre 2006 et 2010, et notamment les effets secondaires éventuels de l'exposition in utero et néonatale aux molécules antirétrovirales, a été étudié rétrospectivement, jusqu'à l'âge de 2 ans pour les enfants nés entre 2008 et 2010, et jusqu'à l'âge de 5 ans pour les enfants nés en 2006 et 2007. Résultats : Aucun des 87 enfants nés pendant la période étudiée n'a été infecté verticalement. Les effets secondaires de l'exposition néonatale à la zidovudine sont hématologiques, avec une anémie, réversible à l'arrêt du traitement ( hémoglobinémie médiane à 4 semaines de vie 10g/dL versus 11,9g/dL à 2 ans, p<0,0001), et une neutropénie également réversible (29% d'enfants neutropéniques à 4 semaines de vie versus 9,2% à 2 ans, p<0,0057), ce qui correspond aux données de la littérature. 2 enfants soit 2,3% de la population étudiée présentaient une anomalie cardiaque, contre 0,6% dans la population générale, avec une communication inter-ventriculaire et une implantation ectopique des coronaires. Aucune autre malformation n'était retrouvée chez ces enfants. Conclusion : le traitement pendant la grossesse est efficace en terme de prévention de la TME. L'intérêt d'un traitement chez le nouveau-né est discutable en cas de non-allaitement maternel, et en raison de ses effets secondaires hématologiques parfois sévères. Un suivi cardiaque échographique peut être discuté chez ces enfants en raison du taux majoré de malformations cardiaques par rapport à la population générale. La poursuite du suivi des enfants exposés in utero aux antirétroviraux est nécessaire.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Mazingue, Françoise

AUTEUR

  • Bazin, Jeanne
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