Titre original :

Manifestations dermatologiques au cours des maladies de Crohn pédiatriques : étude en population générale à partir du registre EPIMAD

Mots-clés en français :
  • Maladie de Crohn, pédiatrique, signes extra-digestifs cutanés, Appareil digestif -- Maladies -- Chez l'enfant, Manifestations cutanées des maladies

  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Dermatologie vénéréologie
  • Identifiant : 2013LIL2M157
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 21/06/2013

Résumé en langue originale

Les objectifs de cette étude étaient de 1) mesurer l’incidence des SED cutanés dans une cohorte en population générale de patients atteints de MC avant l’âge de 17 ans ; 2) déterminer si les SED cutanés présents au diagnostic ou apparaissant au cours du suivi représentaient un facteur prédictif de sévérité de la MC. Malades et Méthodes : Tous les patients recensés par le Registre EPIMAD, dont le diagnostic de MC a été posé avant l’âge de 17 ans entre le 01/01/1988 et le 31/12/2004, ont été inclus. Les données concernant les SED cutanés (PG, AB et/ou EN) ont été collectées ainsi que les caractéristiques démographiques, la localisation et le type de la MC, les traitements médicaux et chirurgicaux administrés et les autres SED (articulaires, ophtalmologiques et hépato-biliaires). Nous avons comparé les sous-groupes de malades présentant des SED cutanés (AB, EN ou les deux) au groupe témoin sans SED cutané, sur les paramètres au diagnostic et au maximum du suivi. Résultats : Sur les 537 cas de MC à début pédiatrique recensés, 148 malades (27,6 %) ont présenté au moins un SED cutané au cours du suivi. Une AB a été diagnostiquée chez 85 malades (15,8 %), avec un âge médian au diagnostic à 13,9 ans [11,2-15,2]. Ces malades ont présenté plus de localisations L4 au diagnostic (60,8 % vs 32,5 %). Un EN a été relevé chez 34 malades (6,3 %), avec un sex ratio F/H=1,8 et une association plus fréquente à une localisation L3 (81,3 % vs 69,8 % dans le groupe témoin) et à des LAP (11,5 % vs 5,9 % ; p<0,05). Les patients du groupe EN bénéficiaient plus fréquemment d’un traitement par anti-TNF alpha : 52,9 % (n=18) vs 31,9 % (n=125) dans le groupe témoin (p<0,05). Le PG concernait 1,3 % des malades. Le risque cumulé de recevoir un IS dans le groupe SED cutanés était de 24,6 %, 63,9 %, 80,9 % et 84,7 % à respectivement 1, 5, 10 et 18 ans, significativement plus fréquent (p<0,05) que dans le groupe témoin : 19,7 %, 46,5 %, 60,2 % et 66,4 % aux mêmes périodes. Les SED cutanés étaient davantage associés à des SED articulaires (52,7 % vs 21,8 %) et ophtalmologiques (11,5 % vs 0,5 %). Conclusion : Notre étude suggère, sans pouvoir l’affirmer, que les SED cutanés seraient associés à un risque d’évolution péjorative de la MC. Une étroite collaboration entre dermatologues et gastro-entérologues est essentielle pour optimiser la prise en charge thérapeutique de ces malades.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Buche, Sébastien

AUTEUR

  • Templier, Carole
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