• Langue : Français
• Discipline : Médecine. Gynécologie obstétrique et médicale
• Identifiant : 2012LIL2M306
• Type de thèse : Doctorat de médecine
• Date de soutenance : 02/11/2012

Résumé en langue originale

Position du problème En cas d’acidose néonatale, le risque d’encéphalopathie néonatale est d’autant plus important que le pH néonatal est abaissé. Les acidoses respiratoires – à pCO2 élevée – sont réputées de meilleur pronostic que les acidoses métaboliques. Afin de mieux prédire le risque d’encéphalopathie néonatale, une correction du pH par la pCO2 a été proposée. But de l’étude Chez des nouveau-nés à terme porteurs d’acidose sévère (pH <7.0), étudier si l’utilisation du pH corrigé par la pCO2 permet de mieux mesurer le risque d’encéphalopathie néonatale modérée ou sévère que ne le fait le pH artériel brut. Matériel et Méthodes Série rétrospective continue de nouveau-nés nés dans une maternité universitaire de type 3 entre 1997 et 2009 et ayant présenté un pH ≤ 7.0 à la naissance. Comparaison entre les valeurs pronostiques respectives du pH et du pH corrigé artériels néonataux sur le risque d’encéphalopathie néonatale modérée ou sévère. Résultats Parmi les 366 nouveau-nés présentant un pH ≤7.0 pendant la période d’étude, 31 présentaient des signes d’encéphalopathie néonatale modérée ou sévère (8.5%), et cette fréquence était d’autant plus élevée que le pH néonatal était bas (1.2, 8.6, 12.5 ou 50.0 % selon quatre classes de pH : égal à 7.0 ; 6.90-6.99 ; 6.80-6.89 ; ≤ 6.79, p<0.001). Après prise en compte de la pCO2 par le calcul du pH corrigé, la fréquence de l’encéphalopathie néonatale modérée ou sévère n’était plus statistiquement liée au pH corrigé (8.1, 9.0, 7.1, 8.3 et 11.1 % selon cinq classes de pH corrigé : ≥7.40 ; 7.30-7.39, 7.20-7.29, 7.10-7.19, <7.10, p=0.96). Conclusion : La détermination du pH corrigé par la pCO2 n’aide pas à prédire le risque d’encéphalopathie néonatale modérée ou sévère.

Résumé traduit

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