Titre original :

Place de la chirurgie dans les cancers du col utérin de plus de 4 centimètres

Mots-clés en français :
  • Chirurgie de clôture, cancer du col localement évolué, radiochimiothérapie concomitante, Organes génitaux femelles -- Cancer, Hystérectomie, Chimiothérapie

  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Gynécologie obstétrique et médicale
  • Identifiant : 2012LIL2M286
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 25/10/2012

Résumé en langue originale

Introduction : L’objectif de ce travail était de mesurer l’intérêt d’une chirurgie de clôture systématique dans la prise en charge des cancers du col localement avancés, en comparant les attitudes thérapeutiques différentes de 2 centres. Au Centre Hospitalier de Valenciennes (CHV) : Radiochimiothérapie concomitante (RCC) puis chirurgie de clôture systématique. Au Centre Hospitalo-universitaire de Lille (CHRU) : RCC exclusive, ou RCC puis chirurgie de clôture en cas de fonte tumorale inférieure à 50%. Matériel et méthodes : Les patientes traitées du 1ER Janvier 2000 au 31 Décembre 2010 dans les deux centres, pour un cancer du col prouvé histologiquement de stade IB2-IVA ont été étudiées : Les critères d’inclusion étaient l’absence de continuité évolutive sous RCC, absence de chirurgie d'exérèse type hystérectomie réalisée avant RCC, absence d’arrêt définitif de traitement en cours. Résultats : Soixante six patientes ont été incluses dans l’étude, 32 ont été traitées par radiochimiothérapie concomitante RCC, 4 par radiothérapie exclusive (33 du CHRU, 3 du CHV), 30 ont été traitées par RCC puis chirurgie (26 du CHV, 4 du CHRU). Deux tiers des chirurgies étaient des hystérectomies radicales. La morbidité de la chirurgie de clôture était de 50%. La morbidité urinaire était de 23,3%, la morbidité digestive de 10%. Il n’existait pas de différence significative de survie globale (SG) et de survie sans récidive (SSR) dans les deux groupes. Conclusion : Les deux types de traitement étaient donc équivalents en terme de SG et SSR mais au prix d’une morbidité élevée dans le groupe chirurgie. La chirurgie de clôture ne doit pas être systématique mais ne doit pas être limitée à une chirurgie de rattrapage, elle pourrait sans doute améliorer le pronostic de certaines patientes. Les identifier grâce à l’IRM de diffusion nous semble une piste intéressante.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Prolongeau, Jean-François

AUTEUR

  • Canon, Bérengère
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