Titre original :

Aplatissement du dôme talien des pieds bots varus équin idiopathiques traités selon la méthode Ponseti : étude rétrospective de 2000 à 2008 de 133 pieds bots varus équin idiopathiques

Mots-clés en français :
  • Dôme talien, facteurs de risque, index d’aplatissement, incidence radiologique, mobilité, Pied bot varus équin, Talus (anatomie) -- Malformations, Pied -- Malformations

  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Chirurgie générale
  • Identifiant : 2012LIL2M242
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 16/10/2012

Résumé en langue originale

L’aplatissement du dôme talien est connu depuis de nombreuses années. Son étude quantitative et ses étiologies sont des sujets encore peu étudiés. Notre étude porte sur 133 pieds bots varus équins idiopathiques, traités dans le service de chirurgie infantile du Professeur Herbaux, de janvier 2000 à décembre 2008, selon la méthode Ponseti. Ses objectifs étaient de montrer le caractère acquis de cette déformation talienne chez les patients porteurs de pieds bots varus équin idiopathiques. Ensuite, son intérêt reposait sur l’identification des facteurs de risque pouvant mener à cette perte de convexité du dôme talien. Enfin, nous avons étudié la morbidité de cette déformation sur la mobilité de l’articulation talo-crurale. Pour évaluer l’aplatissement du dôme talien, nous avons utilisé deux index d’aplatissement. Le premier « R/L » est issu des travaux de Hjelmstedt, A. et B. Sahlstedt, qui assimilait le dôme talien à une demi-sphère. R étant le rayon de courbure de la sphère et L la longueur du talus. Il montrait que plus R/L augmente, plus le talus est aplati. Grâce à des études arthrographiques, il désignait une valeur seuil de 0,42, au-delà de laquelle le talus est aplati. Le second index d’aplatissement, est issu des travaux de Meyer, sur l’aplatissement de la tête fémorale dans les ostéochondrites primitives de hanche. Il définissait un index QSA, inversement proportionnel à l’aplatissement de la tête. La valeur seuil était de 0,85. Nous avons cherché une corrélation entre l’aplatissement des talus et divers paramètres afin d’établir ses facteurs de risque. Ensuite nous avons étudié l’influence de l’aplatissement du dôme talien sur la mobilité de la cheville afin de connaitre son retentissement sur la marche. Nous avons mis en évidence que plus l’atteinte initiale est sévère, selon une répartition en quatre grades, plus le dôme talien perd sa convexité. L’autre facteur influençant l’aplatissement du dôme talien serait la réalisation d’une chirurgie quelle qu’elle soit, mineure ou majeure. Nous n’avons pu mettre en évidence une iatrogénicité du traitement orthopédique. Nous avons même constaté que plus le premier plâtre était précoce, moins le dôme talien était aplati. En ce qui concerne la mobilité passive de l’articulation talo-crurale, elle ne semble pas, comme dans la littérature influencée par la perte de convexité du talus. Afin de poursuivre cette étude, il serait intéressant d’évaluer par des clichés dynamiques, l’influence de l’aplatissement du dôme talien sur la marche, qui n’est sans doute pas le reflet exacte de la mobilité ni passive, ni active. Ceci sera d’autant plus réalisable depuis l’acquisition de méthodes d’imagerie tridimensionnelle, type EOS® , moins irradiantes.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Fron, Damien

AUTEUR

  • Paris, Amandine
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