Titre original :

Bandelette sous-urétrale et promontofixation laparoscopique : pour qui et quand ?

Mots-clés en français :
  • Prolapsus urogénital, incontinence urinaire, laparoscopie, bandelette sous-urétrale, Incontinence urinaire chez la femme, Appareil urinaire -- Chirurgie, Prothèses internes

  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Chirurgie générale
  • Identifiant : 2012LIL2M234
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 12/10/2012

Résumé en langue originale

Contexte : Les troubles de la statique pelvienne et l’incontinence urinaire féminine sont devenus un problème de santé publique pour lequel on a utilisé de nombreuses années la promontofixation par laparotomie avec colposuspension synchrone à visée curative ou préventive. La laparoscopie, associée à une bandelette prothétique sous-urétrale, a rapidement changé les habitudes chirurgicales. L’objectif maintenant est de savoir s’il faut ou non placer cette bandelette, et surtout de manière synchrone ou différée. Matériels et méthodes : Nos patientes, opérées d’une promontofixation laparoscopique avec ou sans bandelette sous-urétrale entre 2004 et 2011, bénéficiaient d’une évaluation multidisciplinaire clinique, urodynamique, radiologique, et manométrique si besoin, et d’une décision opératoire concertée dans le cadre du réseau Périnice. Les indications retenues de bandelette synchrone étaient l’incontinence urinaire patente, masquée ou potentielle sauf en cas d’antécédent de colposuspension, de bandelette sous-urétrale, de dysurie, d’hyperactivité détrusorienne ou de vessie distendue. Un suivi régulier en consultation était ensuite assuré avec évaluation subjective et objective du résultat quant à l’incontinence urinaire. Résultats : 134 patientes âgées en moyenne de 58,2 ans bénéficient d’une promontofixation laparoscopique avec un taux de conversion de 6,7%. 61 (45,5%) bénéficient simultanément d’une bandelette sous-urétrale, 73 (54,5%) sont réévaluées à distance. Dans les deux cas on n’observe aucune dysurie, rétention post-opératoire ou infection du matériel prothétique. Pour la première stratégie, le taux de succès est de 78,7% à 3 mois et de 77% à 2 ans. Pour la deuxième, il est de 53,4% à 3 mois et 69,9% à 2 ans, significativement comparable au premier groupe avec un taux de chirurgie complémentaire de seulement 18%, et un maintien de l’absence de morbidité post-opératoire. Les échecs dans ce cas sont plus fréquents en cas d’antécédent de bandelette sous-urétrale (OR=8,85), de kinésithérapie périnéale (OR=5,36), ou d’auto-rééducation vésicale (OR=8,70), ces techniques ayant déjà échoué. Conclusion : Nos résultats sont donc conformes aux données de la littérature, tout en évitant des complications post-opératoires invalidantes. Ils nous confortent dans nos choix d’indications et contre-indications de bandelette sous-urétrale synchrone à une promontofixation laparoscopique et soulignent l’importance d’une prise en charge multidisciplinaire concertée.

Résumé traduit

...

  • Directeur(s) de thèse : Bonnal, Louis

AUTEUR

  • Rock, Aurélien
Droits d'auteur : Ce document est protégé en vertu du Code de la Propriété Intellectuelle.
Accès réservé aux membres de l'Université de Lille sur authentification