• Langue : Français
• Discipline : Médecine générale
• Identifiant : 2012LIL2M223
• Type de thèse : Doctorat de médecine
• Date de soutenance : 10/10/2012

Résumé en langue originale

La prise en charge des anémies est un véritable problème de Santé Publique. Les conséquences cliniques pour le patient, la dépense d’énergie et de temps pour le praticien ainsi que l’investissement économique dans l’analyse des marqueurs du métabolisme du fer par les laboratoires sont considérables. Une carence martiale est retrouvée dans près de 50 % des cas. La stratégie diagnostique et thérapeutique d’une anémie microcytaire, motivée par des arguments biologiques et cliniques spécifiques, est déterminée, dans la grande majorité des cas, par le médecin généraliste. Une étude par échantillonnage auprès de 104 médecins généralistes de la région Nord Pas-de-Calais a été menée de mai à août 2012 afin d’évaluer les conduites en pratique courante. Ce sondage a permis la mise en évidence de multiples disparités avec les recommandations de la littérature actuelle. Les lacunes de cette prise en charge reposent essentiellement sur le repérage des signes cliniques spécifiques, des situations à risques de survenue d’anémie ferriprive ainsi que le choix dans la durée du traitement par supplémentation en fer. Le dosage isolé de la ferritine sérique n’est pas respecté dans 75 % des cas en première intention et 44 % des cas dans le cadre du suivi thérapeutique. Cette prise en charge pourrait être améliorée en personnalisant la formation médicale continue de chaque praticien et en rationalisant la prescription des actes de biologie médicale, aussi bien en médecine libérale qu’en médecine hospitalière.

Résumé traduit

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