Titre original :

La prématurité induite tardive (de 34 semaines d’aménorrhée à 36 et 6 jours) : analyse descriptive et qualitative de la prise en charge à la maternité Jeanne de Flandre

Mots-clés en français :
  • Prématurité tardive induite, indications de prématurité provoquée, morbi-mortalité néonatale, Accouchement prématuré, Prématurés -- Maladies

  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Gynécologie obstétrique et médicale
  • Identifiant : 2012LIL2M190
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 28/09/2012

Résumé en langue originale

Contexte : Le taux de prématurité a augmenté ces dernières années notamment celui des prématurés tardifs induits (plus de 70 % des prématurés). Les indications d’extraction sont multiples (pré-éclampsie, retard de croissance intra-utérin…) mais toutes ne sont pas justifiées. Or la morbi-mortalité est plus importante par rapport à des nouveau-nés à terme. Une analyse approfondie des différentes indications d’extraction est nécessaire afin d’aider les équipes à diminuer le taux de prématurés tardifs. Méthodes : Il s’agit d’une étude rétrospective de 2008 à 2010 sur des grossesses uniques avec naissance provoquée entre 34 et 36 + 6 SA. Une analyse des différentes recommandations concernant les principales indications de naissance prématurée a été effectuée. L’indication de naissance prématurée a été analysée en fonction des recommandations. Ensuite, nous avons relevé les différentes complications néonatales et comparé nos taux avec ceux de la littérature. Résultats : Deux cent quatre vingt dix neufs dossiers ont été analysés. Parmi eux, 38 dossiers posant problème ont été analysés en complément par deux praticiens hospitaliers référents. Nous avons retrouvé 25 dossiers (8% des cas) pour lesquels l’indication de naissance prématurée ne nous semblait pas justifiée. Les principales complications néonatales retrouvées sont l’ictère avec nécessité de photothérapie (47 % des nouveau-nés), la détresse respiratoire (13 %), l’hypothermie (12 %), les troubles métaboliques (l’hypoglycémie et l’hypocalcémie) (10 %) et enfin les troubles de l’alimentation (5 %). 36 % des nouveau-nés ont dû être transférés en réanimation néonatale et/ou en soins intensifs. La durée d’hospitalisation était en moyenne de 13 jours. Conclusion : La prématurité tardive induite est un problème de santé publique. Elle est en augmentation constante et les indications de prématurité provoquée ne sont pas toujours justifiées lorsque l’on se réfère aux recommandations actuelles. Il existe une réelle nécessité de sensibiliser les obstétriciens afin de diminuer le taux de prématurés tardifs induits non justifiés.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Closset, Emmanuel

AUTEUR

  • Dell'Oro, Mathilde
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