Titre original :

Qui réalise un frottis cervico-utérin en médecine générale ?

Mots-clés en français :
  • Frottis cervico-utérin, cancer du col utérin, cytologie, démographie médicale, Frottis vaginaux, Col de l'utérus -- Cancer, Médecins généralistes

  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2012LIL2M139
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 10/09/2012

Résumé en langue originale

Contexte : Le cancer du col de l’utérus pourrait prochainement rentrer dans le cadre d’un dépistage organisé or l’évolution de la démographie médicale permettra-t-elle d’offrir aux femmes des lieux de dépistage de proximité et de qualité ? Quelles catégories de médecins réalisent aujourd’hui des frottis ? Objectif : état des lieux sur la pratique de frottis par les médecins généralistes, qualité de leur prélèvement, facteurs influençant le dépistage, état des connaissances et pratiques des médecins généralistes vis-à-vis du cancer du col. Méthodes : Questionnaire auprès de deux laboratoires d’anatomopathologie concernant les frottis et Questionnaire aux médecins généralistes de la région Nord Pas de Calais diffusé via un site internet. Etude descriptive observationnelle. Résultats : Les médecins généralistes réalisent des frottis de qualité équivalente à celles des spécialistes aussi bien pour la présence de cellules endocervicales sur leur prélèvement (84,4% vs 92,7%, p 0,16) que pour la tranche d’âge des femmes pour lesquelles ils réalisent des frottis (38,47 ans +/- 12,98 vs 39,41 +/- 14,01 p 0,71). Les médecins de zones rurales ou semi-rurales réalisent plus souvent des frottis que les médecins des zones urbaines (95,8 % et 92,8% vs 65%, p <0,001), leurs conditions de réalisation sont plus proches des recommandations de bonne pratique (5,91/10 +/- 1,54 vs 5,28/10 +/- 1,65, p 0,018). Les femmes réalisent plus fréquemment que les hommes un nombre moyen de frottis supérieur ou égal à 5 par mois (68,2% vs 22,2%, p <0,001), elles sont plus systématiques dans leur proposition de frottis (93,2% vs 73,1% p 0,007). La formation des médecins à la pratique du frottis les incitent à en réaliser plus (87,6% vs 63,9% p < 0,001). Elle permet également de transmettre des informations aux cytologistes plus semblables aux recommandations (8,36/10 +/- 1,72 vs 7,26/10 +/- 1,91 p 0,001). La qualité de prise en charge d’un frottis pathologique diminue avec la moyenne d’âge des médecins. A l’inverse, la transmission aux cytologistes est d’autant plus proche des recommandations que l’âge augmente. Conclusions : Les médecins généralistes réalisent des frottis de qualité équivalente à celle des spécialistes. La féminisation de la population médicale sera un atout pour le dépistage, néanmoins la désertification des zones rurales sera à l’inverse un obstacle. La formation doit être initiale afin de faire pratiquer des frottis mais également continue pour offrir une prise en charge conforme aux nouvelles recommandations des anomalies.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Bodein, Isabelle

AUTEUR

  • Devos-Cordiez (Devos), Juliette
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