Titre original :

Signification diagnostique des dermocellulalgies référées : revue historique de la littérature

Mots-clés en français :
  • Hyperalgésie, douleur référée, dermocellulalgie, palper-rouler, fïbromyalgie, Cutis laxa, Hyperalgie, Manipulation (thérapeutique)

  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2012LIL2M049
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 12/04/2012

Résumé en langue originale

Contexte : En soins primaires, la manœuvre du « palper-rouler » réalisée lors de l’examen clinique peut mettre en évidence des modifications trophiques sous-cutanées hyperalgiques dites référées, c’est ce que l’on a nommé dans la présente étude « dermocellulalgies référées ». Historiquement, ces manifestations représentées au moyen de cartographies, ont été attribuées à deux grandes origines : une origine viscérale et une origine somatique. En France, depuis les travaux de Maigne, ces manifestations sont considérées comme une expression du dérangement douloureux intervertébral mineur (DDIM). Méthode : Il s’agit d’une revue historique systématique de la littérature. Le critère principal de jugement était la relation entre la localisation des dermocellulalgies référées (dermatome) et l’origine présumée (contingent viscéral ou somatique) selon les auteurs. Résultats : La revue historique de littérature a permis d’inclure les cartographies de 6 auteurs. Ces descriptions topographiques font apparaître d’importantes similitudes, l’origine viscérale est majoritaire. L’analyse de la littérature récente permet de mettre en évidence des travaux concernant les douleurs référées, d’origine somatique ou viscérale, en revanche, peu d’études rapportant l’association avec des modifications trophiques sont retrouvées. Au vu de cette revue de littérature, des études randomisées paraissent nécessaires pour apporter la preuve de l’existence ou non de manifestations référées hyperalgésiques associées à des modifications trophiques. Ces études doivent être réalisées selon un modèle expérimental qui permettrait de corréler -hyperalgésie et modifications trophiques- avec des pathologies somatiques ou d’organes avérées. Conclusion : Il apparaît que, contrairement à ce qui est couramment admis en soins primaires et en France, les dermocellulalgies ne sont pas forcément d’origine vertébrale, mais peuvent aussi être d’origine viscérale, ou pourquoi pas mixte.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Berkhout, Christophe

AUTEUR

  • Bier, Matthieu
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