Titre original :

Privation sensorielle auditive, déclin cognitif et risque de chute chez les sujets âgés institutionnalisés

Mots-clés en français :
  • Vieillissement, troubles cognitifs, maladie d’Alzheimer, presbyacousie, appareillage auditif, chute, Chutes chez la personne âgée, Troubles de la cognition chez la personne âgée, Alzheimer, Maladie d', Prothèses auditives, Établissements d'hébergement pour personnes âgées dépendantes

  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2013LIL2M147
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 19/06/2013

Résumé en langue originale

Contexte : Des données concordantes suggèrent que la privation sensorielle auditive est un facteur de risque de développer des troubles cognitifs et de chute chez les personnes âgées. La question qui se pose est de savoir si la correction des troubles auditifs par un appareillage auditif réduit ces risques. Notre étude constitue une première approche du problème et a pour objectif principal d’évaluer la cognition par l’échelle du MMSE chez des sujets malentendants appareillés et non appareillés. Les objectifs secondaires sont l’évaluation de la cognition par d’autres échelles validées et l’évaluation du risque de chute dans cette population. Méthode : Étude observationnelle cas témoin réalisée avec le soutien du groupe GRAPsanté dans 15 EHPAD et 2 foyers logements du Nord. 91 sujets âgés de 60 ans et plus ont été inclus. Une évaluation de l’audition a été réalisée grâce à une audiométrie tonale et vocale. Les fonctions cognitives ont été évaluées par le MMSE, les 5 mots de Dubois, l’horloge, les fluences verbales. Les facteurs de risque de chute ont été répertoriés. Résultats : La régression linéaire multiple a révélé que le score du MMSE était inférieur de 3,86 points dans le groupe des sujets non appareillés par rapport aux sujets appareillés (p = 0,00182). L’évaluation cognitive par les autres échelles a retrouvé une différence significative entre les groupes appareillés et non appareillés avec des scores plus élevés pour les sujets appareillés. La prévalence de la chute était de 23 % chez les malentendants sans différence significative entre les sujets appareillés et ceux qui ne l’étaient pas. Conclusion : L’étude conclut à un niveau de sévérité des troubles cognitifs plus grand chez les sujets malentendants non appareillés comparés à des malentendants appareillés. Elle apporte un argument supplémentaire en faveur d’un lien entre déficience auditive et déclin cognitif sans pouvoir définir la nature de ce lien. L’appareillage des sujets malentendants doit être une préoccupation des professionnels de santé et de tous ceux qui travaillent avec les personnes âgées.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Puisieux, François

AUTEUR

  • Brocquet, Elisabeth
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