• Langue : Français
• Discipline : Géographie
• Identifiant : 2003LIL10142
• Type de thèse : Doctorat
• Date de soutenance : 01/01/2003

Résumé en langue originale

En liaison avec le développement récent de la pratique crématiste en France, apparaissent des lieux de sépulture cinéraires. Qu'ils soient conformes à ceux traditionnels de corps et qu'ils se situent dans un cimetière (columbariums, jardins d'urnes, caveau collectif de cendres, jardins du souvenir) ou qu'ils se déploient à l'extérieur du cimetière (dispersion des cendres dans la nature, en mer, inhumation ou conservation dans une propriété privée ou dans un pendentif cinéraire), ces lieux témoignent d'une grande liberté de choix et d'une grande originalité. Remettant en cause la définition de la sépulture dans un lieu fermé, localisé, public et sacralisé, les sépultures de cendres imposent une réflexion sur la la nature même de ces lieux. Sont-ils lieux, espaces, paysages ou non-lieux ? Le géographe redécouvre alors le lieu par le prisme de la sépulture cinéraire et élargit son acception première à la perception et aux pratiques dans la perspective d'une géographie culturelle..