• Langue : Français
• Identifiant : Inconnu
• Type de thèse : Doctorat
• Date de soutenance : 01/01/2001

Résumé en langue originale

Cette thèse a pour programme de recherche les interactions entre les institutions et le développement local intégré des territoires. L'expérience étudiée pour les besoins de la démonstration est la gestion intercommunale de l'eau. Dans le processus exploré, l'eau est considérée en tant que ressource focale favorisant la coordination entre les acteurs impliqués dans sa production, sa distribution et sa consommation. En premier lieu, cette étude, au travers d'une approche juridique et économique met en évidence la complexité de la ressource " eau potable " en tant que bien économique hybride (public / privé). Cette phase étant nécessaire avant l'exposé de son système d'exploitation sur le terrain d'étude : un ensemble de trois groupements intercommunaux imbriqués sur le territoire du Calaisis. Au plan de la théorie, une première grille d'analyse, celle de l'institutionnalisme américain, et plus particulièrement le courant néo institutionnaliste, est mobilisée. Dans ce même mouvement, la notion de territoire est explorée ainsi que ses relations avec le monde des institutions. Ce décryptage cherche également à déterminer si la théorie des sites symboliques d'appartenance peut constituer un paradigme de synthèse entre les théories du développement local centrées sur la notion de territoire et l'approche néo institutionnelle. L'auteur s'interroge sur le caractère structurant de l'eau potable en tant que ressource focale. Peut-on considérer l'organisation créée autour d'elle comme un " moteur de cohésion territoriale " ? Permet-elle d'incarner concrètement une possibilité de développement durable local, notamment selon les critères de l'agenda 21 local ? A cet effet, l'analyse patrimoniale est mobilisée. En définitive, cette recherche vise à étudier les conditions de l'organisation des territoires autour d'une ressource naturelle endogène.