Titre original :

Quelle réactivité pour les nouveaux carburants ? Mécanismes physico-chimiques liés à l’inflammation et l’auto-inflammation en conditions moteur

Mots-clés en français :
  • Combustion à basses températures
  • Carburants modèles
  • Auto-inflammation
  • Machine à compression rapide
  • Hydrocarbures oxygénés

  • Gaz (carburant)
  • Alcènes
  • Biocarburants
  • Cinétique chimique
  • Langue : Français, Anglais
  • Discipline : Sciences physiques
  • Identifiant : Inconnu
  • Type de mémoire : Habilitation à diriger des recherches
  • Date de soutenance : 09/07/2015

Résumé en langue originale

Face aux défis environnementaux liés à une population et des besoins en mobilité croissants, la prédominance persistante des moteurs thermiques sur le parc automobile impose l'introduction de nouveaux carburants et nouvelles technologies moteur. Il est par exemple avantageux pour les moteurs Diesel de fonctionner à des richesses et températures faibles, afin de réduire leurs émissions d'oxydes d'azote et de particules de suies. Les nouveaux moteurs essence à injection directe, conçus avec un objectif de rendement accru, sont limités dans cet objectif par des phénomènes de cliquetis et super-cliquetis. Chacun de ces développements est intimement lié à la connaissance des mécanismes cinétiques de l'oxydation et de la combustion des constituants des carburants à des températures inférieures à 1000 K. Afin de faciliter le développement de modèles prédictifs de cette chimie, des études expérimentales sont menées en Machine à Compression Rapide. Cet instrument permet d'amener des mélanges gazeux à des pressions de 5 à 30 bar, et des températures de 600 à 1000 K, afin de mesurer les délais d'auto-inflammation de ces espèces, seules ou au sein de carburants modèles, mais aussi de sonder le mélange réactif afin d'établir les profils de concentration des intermédiaires durant ce délai. Ces données globales et détaillés fournissent d'excellentes bases de validation de modèles cinétiques. Les travaux menés au cours des dix dernières années seront développés, allant de l'étude du méthane et du gaz naturel en présence d'hydrogène et de gaz brûlés aux alcènes, carburants modèles essence et diesel, esters méthyliques, aux hétérocycles oxygénés. Enfin, les travaux récents portant sur l'effet de décharges plasma nanoseconde sur l'auto-inflammation et sur ces mécanismes cinétiques seront détaillés.

  • Directeur(s) de thèse : Pauwels, Jean-François
  • Laboratoire : Physicochimie des processus de combustion et de l'atmosphère (PC2A)
  • École doctorale :

AUTEUR

  • Vanhove, Guillaume
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