Titre original :

Éco/biotechnologies pour fonctionnaliser les textiles, et application au contact du vivant

Mots-clés en français :
  • Textiles antibactériens
  • Biomolécules -- Immobilisation

  • Textiles et tissus à usages techniques
  • Biopolymères
  • Fonctionnalisation des surfaces (chimie)
  • Réacteurs à membrane
  • Textiles et tissus -- Apprêt
  • Analyse du cycle de vie
  • Ostéoblastes
  • Surfactants biologiques
  • Langue : Français
  • Discipline : Sciences physiques
  • Identifiant : Inconnu
  • Type de mémoire : Habilitation à diriger des recherches
  • Date de soutenance : 13/01/2014

Résumé en langue originale

Mes travaux de recherche sont orientés vers la mise en œuvre des textiles fonctionnels et/ou biofonctionnels en utilisant des écotechnologies et/ou des biotechnologies. L’objectif est de fonctionnaliser le textile en utilisant des molécules issues du vivant (colorants, peptides, biosurfactants, enzymes, biopolymères, etc…), pour l’application au contact du vivant et/ou pour une réduction des impacts environnementaux. Des textiles biofonctionnels peuvent être élaborés par l’immobilisation de molécules bioactives au textile et/ou par une modification des propriétés de surface des fibres. L’immobilisation des biopolymères avec ou sans écotechnologies permettent de varier les propriétés physico-chimiques de surface : énergie de surface, potentiel zêta, adhésion …Ces textiles peuvent ainsi interagir avec des milieux biologiques (bactéries, matrice extracellulaires, cellules eucaryotes, etc…). Les caractérisations biologiques ont été effectuées par nos partenaires spécialisés dans la microbiologie (PROBIOGEM) ou en biologie cellulaire (INSERM). Mes travaux ont montré que l’utilisation des molécules antibactériennes (nisine, curcumine) combinée avec des écotechnologies (plasma, l’excimère UV) peuvent rendre les textiles antibactériens. Les techniques d’immobilisations doivent cependant prendre en compte d’une part, l’instabilité de ces molécules dans certaines conditions, et d’autre part, leur mode d’action. D’autre part, nous avons identifié les paramètres clés de la bioadhésion des matrices extracellulaires (la surfactine) produites par la bactérie Bacillus subtillus dans des procédés biotechnologiques. Ces travaux offrent des pistes quant à la nature des traitements à effectuer pour empêcher le colmatage (biofouling) des membranes textiles (utilisés pour l’aération de ces bactéries) ou au contraire, pour promouvoir la récupération de la surfactine par sorption sur membrane textile fonctionnalisé. Mes travaux se sont aussi portés sur l’étude des paramètres textiles pertinents pour la culture des cellules ostéoblastes sur des textiles en fibres de PLA. Les molécules issues du vivant ont été aussi étudiées pour leur application dans le traitement d’ennoblissement des textiles, qui engendre des problèmes environnementaux importants. Il est d’une part nécessaire d’étudier le potentiel d’utilisation des éco/biotechnologies en remplacement des procédés traditionnels, et d’autre part d’utiliser l’Analyse de cycle de Vie (ACV) pour identifier les procédés les plus respectueux de l’environnement. Nos recherches montrent que ces molécules peuvent substituer les molécules et/ou les procédés chimiques : la vanilline peut remplacer les véhiculeurs dans la teinture du PET ; l’enzyme lipase peut hydrophiliser la surface de PET au même titre que le traitement plasma ou à la soude, etc…. [...]

  • Directeur(s) de thèse : Perwuelz, Anne
  • Laboratoire : Laboratoire de génie et matériaux textiles (GEMTEX)
  • École doctorale :

AUTEUR

  • Behary Massika (Behary ), Nemeshwaree
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